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Une rotation des marchés qui vient de l’intérieur

Alors que l’hémisphère Nord s’enfonce dans la torpeur de l’été, les investisseurs s’interrogent sur les thèmes gagnants du second semestre 2024 à la faveur d’une intense rotation factorielle et sectorielle sur les marchés. Les valeurs gagnantes des derniers mois (géants de la tech, géants du luxe, géants des médicaments anti-obésité…) sont cédées au profit des autres.

Si la baisse est aussi concentrée que la hausse, elle n’épargne pas totalement la profondeur de la cote. Pourtant, la visibilité à court terme du cycle monétaire n’a fait qu’augmenter grâce aux publications d’inflation des mois de mai et juin. Une baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne en septembre est désormais largement intégrée dans leur courbe de taux respective. 

Du côté du cycle économique, les perspectives de croissance mondiale sont stables selon les dernières prévisions du Fonds Monétaire International (3,3%, 3,2% et 3,3% respectivement en 2023, 2024 et 2025). Si la consommation des ménages montre quelques signes d’épuisement aux Etats-Unis et le marché du travail semble refroidir lentement, rien de tel du côté du secteur manufacturier. Ici l’inflexion ne fait que commencer si l’on en croit les enquêtes de conjoncture dans ce secteur très cyclique de l’économie. 

Reste la question de l’incertitude politique voir géopolitique. Donald Trump va-t-il remporter l’élection Présidentielle en novembre comme l’attend désormais la plupart des bookmakers et des commentateurs politiques ? Qu’elle sera la politique économique suivie par le prochain gouvernement français ? Lorsqu’on prend un peu de recul aucune de ces questions ne semble capable d’engendrer une énorme incertitude. Les investisseurs ont déjà pratiqué une Présidence Trump. Personne ne découvre la guerre commerciale entre Etats-Unis et Chine. Quant à la France, l’arithmétique à l’Assemblée nationale dépasse les passions. Il semble donc que ce soit la dynamique interne des marchés, la psychologie des foules, qui soit la raison principale de cet épisode. Sa durée et son ampleur sont bornées par des fondamentaux qui eux n’ont que peu dévié. 

La rotation en cours sur les marchés est favorable à notre approche équipondérée et très diversifiée. C’est pourquoi nous restons confiants sur nos positions et sur nos thèmes d’investissement accompagnés, sur les fonds flexibles internationaux, par des stratégies de couverture optionnelle à moindre coût. 

Nos taux d’exposition sont les suivants : 

  • Dorval Global Conservative : 25% d’exposition nette aux actions, dont Sélection Responsable Internationale 19%, Reprise industrielle globale 3%, New Capex 3%, Panier financières européennes 1%, couverture en options S&P 500 : -1%. Solde en titres du marché monétaire. 
  • Dorval Global Allocation : 50% d’exposition nette aux actions, dont Sélection Responsable Internationale 35%, Reprise industrielle globale 5%, New Capex 5%, Antifragiles 3%, Panier financières européennes 4%, couverture en options S&P 500 : -2%. Solde en titres du marché monétaire. 
  • Dorval Global Vision : Sélection Responsable Internationale 73%, Reprise industrielle globale 9%, New Capex 9%, Anti-fragiles 4%, Financières européennes 5%. 
  • Dorval Convictions : 70% d’exposition nette aux actions dont panier cœur Euro Stoxx 50 ISR 60%, panier financières 6.5%, Panier petites capitalisations 12%. Couvertures en futures et en options Euro Stoxx 50. 
  • Dorval Convictions PEA : 85% d’exposition nette aux actions dont panier cœur Euro Stoxx 50 ISR 70%, panier financières 6.5, Panier petites capitalisations 15%. Couvertures en futures et en options Euro Stoxx 50. 

Contenu rédigé par Dorval Asset Management