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En bref

L’ESG appose son empreinte sur le marché des fusions-acquisitions

Plus de huit conseillers en fusions-acquisitions sur dix affirment prendre les facteurs ESG en compte lors de leurs négociations.

Une étude menée par KPMG il y a quelques semaines auprès de plus de 150 conseillers en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique montre que les facteurs ESG occupent de plus en plus d’importance au cours des périodes de fusions-acquisitions. 82 % des répondants affirment prendre ces critères systématiquement en compte.

Il se passe quelque chose de passionnant au carrefour des fusions-acquisitions et de la gouvernance environnementale et sociale.

Plus de deux tiers des entreprises ont également déclaré qu’elles seraient prêtes à payer une prime pour une société cible qui démontre un niveau élevé de maturité ESG, près d’une sur cinq affirmant même qu’elle paierait une prime de 5 % ou plus. 

Des signaux encourageants

Selon Florian Bornhauser, auteur principal du rapport, "il se passe quelque chose de passionnant au carrefour des fusions-acquisitions et de la gouvernance environnementale et sociale". S’il constate que la prise en compte des facteurs extra-financiers est de plus en plus importante, ce dernier reconnaît toutefois que les conseillers "sont divisés sur la meilleure façon d'intégrer cette approche dans le cadre de leurs stratégies".

Pour rappel, une fusion-acquisition permet à une société cible de transmettre son patrimoine à une société absorbante. Cette opération juridique entraîne la dissolution de la société absorbée, ainsi qu’un échange de droits sociaux. Dans le même temps, elle a pour objectif de permettre à l’entreprise absorbante d’élargir son périmètre d’action, accélérer sa croissance et augmenter son profit.