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En bref

44 % des chefs d’entreprises déclarent mesurer l'impact social

Selon une étude d’Economist Impact, 90 % des chefs d’entreprises affirment que la prise en compte des critères ESG est "un aspect important d'une entreprise moderne".

Réalisé par Economist Impact et mené auprès de 2 000 chefs d’entreprise de 10 pays d'Amérique du Nord, d'Europe et d'Asie-Pacifique, le rapport Future-Ready Business Benchmark s’est intéressé aux principaux défis à relever "pour la réussite des entreprises dans un monde post-pandémique". Il révèle que la mise en place "d’actions durables en matière d’ESG" est un facteur primordial selon les chefs d’entreprise. 90 % d’entre eux affirment que la prise en compte des critères ESG est "un aspect important d'une entreprise moderne". Toutefois, ils sont "seulement" 35 % à intégrer ces aspects "dans la stratégie de l’entreprise".

L’étude souligne que plus d’un chef d’entreprise sur deux (54 %) déclare "fixer des objectifs environnementaux spécifiques et prendre des mesures à cet égard", alors que 44 % "seulement" affirment mesurer l'impact social. Pour les auteurs du rapport, la résilience des entreprises est donc actuellement "menacée pour les sociétés qui reconnaissent l'importance des questions ESG mais qui ne prennent pas de mesures pour les intégrer à l’organisation." 

La prise en compte de l’ESG n’est pas le seul défi

Parmi les autres défis à relever en ce contexte post-pandémique, l’enquête révèle premièrement que les sociétés doivent faire preuve d’une plus grande "clarté stratégique". En effet, pour 90 % des chefs d’entreprise, "l'adoption d'une approche axée sur les données et la création d'un modèle d'entreprise numérique constituent une priorité stratégique". 

Le rapport souligne deuxièmement que les entreprises doivent valoriser les investissements technologiques. Il relève d’ailleurs un intérêt des chefs d’entreprises pour les "technologies émergentes" puisque plus de 60 % d’entre eux déclarent avoir adopté ou avoir l’intention d’adopter "l'informatique quantique, la blockchain et la robotique". 

Le dernier défi est, selon l’étude, la formation des travailleurs "aux nouvelles méthodes de travail".  46 % des répondants reconnaissent en effet "qu'ils ne disposent pas des talents qualifiés nécessaires pour utiliser de manière productive les technologies avancées".