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INFO PARTENAIRE

En Nouvelle-Aquitaine, la Fondation Groupe LBP AM déploie son engagement solidaire

Engagée sur les fronts de l’éducation, de l’insertion sociale et professionnelle et de la santé mentale, la Fondation Groupe LBP AM vient de clôturer son appel à projets 2025 en Nouvelle-Aquitaine, marqué par un nombre de candidatures record.

La Fondation Groupe LBPAM poursuit son tour de France de la solidarité. Après la Bretagne, le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire en 2023, puis l’Occitanie en 2024, c’est en Nouvelle-Aquitaine que la Fondation de solidarité a posé ses valises pour son appel à projets 2025. Un choix loin d’être anodin, à la fois parce qu’il s’inscrit dans une logique de couverture progressive du territoire, mais aussi en raison même de la typologie de la région.

"C’est la plus grande région de France, avec une grande variété de situations territoriales, détaille Cécile Jouenne-Lanne, déléguée générale de la Fondation. Sur la façade atlantique, si l’on peut compter des zones touristiques économiquement dynamiques, nous rencontrons aussi des problématiques fortes liées au travail saisonnier. À l’inverse, certaines zones rurales, comme la Creuse ou la Charente, sont confrontées à des défis majeurs de mobilité. Et entre les deux, il y a des villes comme Bordeaux, très vivantes, ou Poitiers, avec une vitalité économique moindre. On est donc face à des réalités très disparates, avec des enjeux multiples."

À retenir : En 2024, 17 projets financés par la Fondation Groupe LBPAM, pour un montant de 398 000 euros. 

Un premier bilan positif

Cette nouvelle édition a enregistré un nombre de candidatures en forte hausse. À la clôture de l’appel à projets, le 21 mars, pas moins de 153 dossiers avaient été déposés. "C’est un chiffre très important par rapport aux années précédentes", souligne Cécile Jouenne-Lanne.

Comme chaque année, les projets devaient s’inscrire dans l’un des trois champs d’intervention de la Fondation Groupe LBPAM : l’éducation, l’insertion sociale et professionnelle, et la santé mentale. Si l’étude des dossiers ne fait que commencer, quelques tendances se dessinent déjà, comme une forte représentation de projets autour de la santé mentale, mais aussi beaucoup d’initiatives autour du sport comme levier d’action sociale, indique Cécile Jouenne-Lanne. "C’est en partie l’héritage des Jeux olympiques, qui ont suscité de très nombreuses initiatives entre 2020 et 2024. Beaucoup de structures se sont mobilisées autour du sport comme levier éducatif ou d’insertion. Avec la fin des Jeux, certaines se retrouvent aujourd’hui un peu orphelines en matière de financement."

Sourcing local

Si la Fondation Groupe LBPAM attire de plus en plus de candidatures spontanées, ce résultat est aussi le fruit d’un travail de terrain en amont. "Chaque année, nous mettons en place un dispositif de sourcing pour repérer des porteurs de projets locaux", explique Cécile Jouenne-Lanne.

Cette démarche s’appuie sur un partenariat étroit avec la Fondation de France, fondation abritante de la Fondation Groupe LBPAM, qui joue un rôle de relais stratégique. "Elle nous aide à identifier des initiatives qui pourraient correspondre à nos critères et à diffuser largement notre appel à projets auprès de son écosystème."

Cette démarche est aussi l’occasion de découvrir des dynamiques collectives présentes sur les territoires. "Pendant cette campagne, nous avons identifié des collectifs de fondations ou d’entreprises engagés dans des actions de mécénat ou de philanthropie très locale. Ce sont des initiatives qui nous intéressent particulièrement : d’abord parce qu’elles nous permettent d’entrer en contact avec des mécènes locaux, mais aussi parce qu’elles peuvent ouvrir la voie à des collaborations sur certains projets", explique Mme Jouenne-Lanne.

Ces échanges permettent à la Fondation non seulement d’amplifier son action, mais aussi d’envisager une continuité au-delà de son passage. "Après notre intervention, nous espérons pouvoir passer le relais à ces collectifs sur certains projets que nous aurons identifiés et financés."

Sélection des projets

La Fondation entame désormais une phase d’étude approfondie des candidatures. "Au-delà de nos trois champs d’intervention, nous devons affiner nos critères d’éligibilité pour sélectionner les projets à soutenir", précise Cécile Jouenne-Lanne. Sur le volet éducatif, par exemple, la Fondation se concentre sur les projets qui touchent la petite enfance et, en particulier, l’acquisition des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter, mais aussi vivre ensemble.

En matière d’insertion socioprofessionnelle, la Fondation cible « les projets qui adoptent une approche globale pour accompagner les jeunes éloignés de l’emploi. Ce sont souvent des décrocheurs, pour lesquels il faut travailler à la fois sur la formation, mais aussi sur les freins périphériques : logement, mobilité, santé mentale… » Les initiatives qui croisent plusieurs champs d’intervention — par exemple insertion et santé mentale, ou éducation et santé mentale — font d’ailleurs l’objet d’une attention particulière.

Après une première sélection sur dossier, les équipes de la Fondation échangent en visioconférence avec les porteurs de projets, avant d’organiser des visites de terrain pour rencontrer les associations sur place. "Cela nous permet de les voir évoluer dans leur environnement et d’échanger directement avec les équipes", précise Cécile Jouenne-Lanne. Les projets retenus à l’issue de cette étape sont ensuite présentés devant les comités d’engagement de la Fondation, qui se réuniront au cours de la première quinzaine de juin.

Une action récompensée

Ces actions ont valu, en novembre 2024, à la Fondation Groupe LBPAM le Grand Prix de la Philanthropie dans la catégorie "Éducation". Une distinction qui salue à la fois son engagement en matière d’éducation et l’un de ses projets les plus emblématiques : la Maison des Jeunes Talents, une association d’égalité des chances que la Fondation pilote depuis quinze ans. Le programme accompagne des élèves boursiers en classes préparatoires à Paris et à Lyon, en leur offrant un hébergement gratuit, un soutien scolaire renforcé, ainsi qu’un accès facilité et encadré à la culture, tout au long de leurs deux années d’études.

Depuis sa création en 2010, la Maison des Jeunes Talents a accompagné plus de 300 étudiants, avec un taux de réussite de 93 % aux concours des grandes écoles en 2024. Cette année, 53 élèves venus de toute la France bénéficient du programme. Pour la première fois, la Fondation accompagne aussi des jeunes issus de prépas en trois ans, destinées aux titulaires de bacs professionnels ou technologiques. "Nous en accompagnons deux cette année, mais nous avons une vraie volonté d’élargir ce soutien. Ces filières concentrent de nombreux boursiers, dont beaucoup de jeunes à fort potentiel", souligne Cécile Jouenne-Lanne.

À l’avenir, la Fondation espère également étendre le programme à d’autres territoires. "Nous avons bon espoir de pouvoir ouvrir une nouvelle promotion dans une autre ville d’ici deux ans", conclut-elle.

En partenariat avec LBP AM