Après plusieurs mois d’échanges réunissant dirigeants d’entreprise, responsables RSE, ou encore consultants en RSE/ESG, les membres du groupe de travail cofondé par osapiens se sont réunis une ultime fois le 2 juillet pour finaliser une base commune de réflexion stratégique sur la gouvernance ESG. "L’idée est de proposer un outil pratique pour permettre aux entreprises de se situer, de se benchmarker", a résumé Vincent Canu, directeur d’osapiens France.
Ce dernier sera dévoilé le 14 octobre 2025, à l’occasion de l’événement de clôture du think tank "2030, Investir Demain", qui se tiendra à Paris. Cette journée réunira les membres des groupes de travail et plusieurs acteurs de l’écosystème financier autour d’un programme de conférences et de débats sur l’investissement responsable.
Découvrez le Think Tank "2030, Investir demain"
Un espace de dialogue structurant
Ce nouvel outil a pour ambition de faire émerger les freins, les axes d’amélioration, mais aussi les leviers déjà en place pour progresser. Il pourra servir de support à l’organisation d’ateliers et à la communication internes, mais aussi être soumis à différentes instances de direction pour croiser les points de vue. "L’intérêt serait de le partager à différents niveaux de l’entreprise : le conseil d’administration, le comité exécutif, l’équipe RSE… Chacun aura sa lecture, ses priorités. Et c’est justement cette divergence de regards qui permet ensuite de créer un espace de discussion", selon les intervenants.
L’outil s’organise autour de six grands axes, qui recoupent les principaux enseignements issus des réflexions du groupe de travail au cours de l’année. Il prolonge les constats formulés lors des trois premiers ateliers, en abordant de manière concrète les leviers essentiels pour structurer une gouvernance ESG cohérente : inscription des enjeux dans la vision stratégique de l’entreprise, implication des instances dirigeantes, organisation claire et partagée, appropriation des sujets à tous les niveaux…
L’outil couvre également des sujets comme la gestion de la donnée, la capacité d’adaptation réglementaire ou encore l’engagement des parties prenantes externes. Il reprend les grandes thématiques évoquées au fil des échanges, en proposant un cadre simple pour structurer le dialogue et faire émerger des priorités d'action. Ce travail collectif vise à offrir aux entreprises un point d’appui concret pour nourrir leurs réflexions et structurer leurs démarches.