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Environnement

A Tours ou Paris, les jeunes de nouveau dans la rue pour l'action climatique

A Montpellier, Tours ou Paris, des jeunes gens étaient de nouveau dans la rue vendredi pour réclamer aux dirigeants davantage d'action contre le réchauffement planétaire, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Dans la capitale, le départ était prévu place de l'Opéra, pour cette 2e grande journée de "grève mondiale", après celle du 15 mars. "Désolé maman, je sèche comme la planète", résumait une pancarte.

Dans la foule, Pauline, Franco-allemande de 16 ans, lycéenne à Versailles, était déjà dans la rue en mars. Elle montre sa pancarte "make no CO2" avec un drapeau de l'UE.

"Les élections européennes sont super importantes car c'est le dernier Parlement qui pourra faire quelque chose", avant qu'il ne soit trop tard pour le climat, dit-elle.

A deux jours du scrutin en France, la France insoumise, tracts en main, Europe Ecologie (EELV) ou les Jeunesses communistes sont là. Attac a fait venir son char surmonté d'une abeille.

Avant le départ, certains des manifestants s'étaient rendus à la mairie du XIXe arrondissement pour retirer le portrait officiel du président Emmanuel Macron, dans une opération de "décrochages" menée depuis trois mois pour réclamer davantage d'action contre le réchauffement.

A Montpellier, 1400 (préfecture) à 3000 (organisateurs) jeunes, accompagnés de quelques adultes dont des enseignants, des syndicalistes et des "gilets jaunes", ont défilé avec énergie vendredi matin.

"Etat d'urgence climatique", "Nique pas ta mer", No nature, no future", "Changeons le système pas le climat", disaient leurs banderoles.

"Des gaz à effet de serre, du plastique dans les mers, de cette société-là, on n'en veut pas !", "De Rugy t'es foutu, la jeunesse est dans la rue", scandait la foule à l'attention du ministre de la Transition écologique, huant aussi copieusement des panneaux électoraux installés pour les européennes de dimanche.

Plusieurs adolescents ont défilé en caleçon avec des feuilles de vigne. "The Chaud must not go on", "Garder la Terre avant de viser la Lune", "L'ultra-libéralisme tue notre planète", pouvait-on notamment lire sur les pancartes.

Un préavis de grève avait été déposé par une large intersyndicale à l'université de Montpellier au nom de "l'urgence pour le climat".

A Tours, environ un millier de lycéens, rejoints par un "commando" anti publicité, ont aussi manifesté vendredi matin, avec leurs panneaux "Quelle cuisson pour la planète?", "T'es bonne sans carbone" ou "La planète sèche et nous on trinque".

Avec AFP.