©THOMAS SAMSON / AFP
POLITIQUE

Réactions politiques suite à la démission de François de Rugy

Les politiques prennent position : entre soutien, dénonciation, crainte et sentiment de justice ils s'expriment sur les réseaux sociaux et les chaînes d'information en continue.

Voici les premières réactions à la démission du ministre de la Transition écologique François de Rugy :

- Jean Baptiste Moreau, député LREM, il était en direct sur la chaîne LCP au moment de la diffusion du communiqué :

- Olivia Grégoire, députée LREM : "C'est un homme solide, courageux, qui travaille beaucoup, je pense qu'il est à bout". "Juger sur une image, sans laisser le temps de la présomption, et un homme s'en va, sera un - danger pour tous." "J'espère que l'opposition aura un petit peu de pudeur dans les heures qui viennent, même si j'en doute un peu". (devant des journalistes)

- Jean-Luc Mélenchon, député et président du groupe LFI : "De Rugy démissionne. Mais l'éborgneur Castaner est toujours là et l'embastilleuse Belloubet aussi. Steve vaut moins qu'un homard ?"

- Bastien Lachaud, député LFI : "#DeRugy démissionne. C'était un ministre de l'écologie navrant. Dont acte. Rappelons quand même que @CCastaner a la disparition de #Steve sur la conscience. @EPhilippePM devrait profiter de la circonstance pour le démettre. #OuEstSteve " (Twitter)

- Gilbert Collard, député RN : "Sa majesté #Homard 1er a cuit dans le court-bouillon médiatique !"

- Philippe Gosselin, député LR : "Je n'ai pas envie de crier avec les loups, ni défendre outre mesure Rugy qui a été plus que maladroit, inconsidéré. Mais qu'au delà de Rugy, se pose quand même la question du tribunal Médiatique : on le fait démissionner sur des allégations, des affirmations. C'est la porte ouverte à toute les dérives !" (communiqué)

- Julien Bayou, porte-parole d'EELV : "Cette démission s'imposait. L'absence de transparence et le faste des réceptions abîment la confiance dans nos institutions. L'autre victime de cette situation c'est l'écologie : qui pour succéder a #derugy sur ce poste et cet enjeu si malmené par le gouvernement?"

- Esther Benbassa, sénatrice EELV de Paris : "François de #Rugy remet sa démission du gouvernement. Sans doute n'avait-il aujourd'hui pas d'autre choix. Le reste, ses écarts, son bilan, ses trahisons passées, seront jugés en leur temps. Un seul regret: l'#écologie se révèle une fois de plus le maillon faible de ce pouvoir." (Twitter)

- Luc Carvounas, député PS : "Pour une majorité #LREM qui se voulait écolo son tableau de chasse est bien garni en deux ans avec les départs @N_Hulot @FdeRugy à qui le tour ?" (Twitter)

- Olivier Faure, numéro un du PS : "Sa position devenait intenable. Dans un moment où les Français sont plus sensibles que jamais sur ces questions, alors que le gouvernement leur demande des efforts, les Français ne comprennent pas qu'on leur demande autant alors que certains élus continuent à vivre dans un certain confort ou en s'abstenant de respecter les règles qu'ils ont eux-mêmes fixées." (BFMTV) Il ajoute sur Twitter :

- David Belliard, tête de liste EELV pour les municipales à Paris : "La démission de #derugy était devenue inévitable pour la sérénité du débat public. Mais tout cela pose la question du fonctionnement de nos institutions. Mettons fin a des pratiques d'un autre temps, travaillons a des institutions plus transparentes, plus sobres, plus efficaces". (Twitter)

- Guillaume Lacroix, président du parti radical de gauche : "La démission de De Rugy est salutaire après une polémique qui a ravivé une fois de plus la suspicion autour des représentants de la République. Le PRG redit qu'il est urgent d'adopter un statut de l'élu au cadre clair pour une démocratie au coût et usages acceptés de tous." (Twitter)

- François Ruffin, député de la Somme met lui en évidence, sur Twitter, ce qui représente de son point de vue "la vraie nouvelle écolo" de ce jour :

 

- Delphine Batho, ancienne ministre de l'Ecologie : "L'évidence s'est imposée et c'est normal que les valeurs l'emportent. Et la leçon de cette affaire c'est qu'il faut un changement clair des moeurs politiques. Il y a une confusion entre le privé et le public qui n'est pas possible en démocratie. Il y a un rôle des lobbys qui n'est pas possible en démocratie et en particulier l'écologie porte l'exigence d'un autre rapport au pouvoir" (dans les couloirs de l'Assemblée)

- Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l'Assemblée : "C'est sa décision. Il l'a prise en conscience. Je la respecte infiniment. Je l'en remercie au nom du groupe car je sais qu'il l'a fait certainement avec beaucoup de difficultés mais aussi pour protéger notre majorité." (dans les couloirs de l'Assemblée)

- Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France : "Rugy a enfin pris la décision qui s'imposait dès le début. Notre pays n'en peut plus de ces affaires et de ces dépenses indignes. Le nouveau monde d'Emmanuel Macron devrait enfin s'inspirer de l'éthique du général de Gaulle qui payait ses factures à l'euro près !"

- Barbara Pompili, députée LREM et proche de François de Rugy, transfuge comme lui d'Europe Ecologie-Les Verts : "Autant je salue le travail politique réalisé par François en faveur de la réforme des institutions et de la transition écologique, autant je ne peux pas comprendre cette légèreté dans la gestion des moyens publics destinés à l'exercice du mandat parlementaire", écrit Mme Pompili dans un communiqué publié sur son compte Facebook.

Avec AFP

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