Dans deux ans, la capitale française accueillera les 33ème Jeux olympiques (JO) de l’histoire. Viser la neutralité carbone pour “devenir le premier grand événement sportif à contribution positive pour le climat”, telle est l’ambition affichée par les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris.
La sobriété s’impose comme le mot d’ordre des différents chantiers entrepris pour accueillir les futurs spectateurs et sportifs venus du monde entier. Deux sites sont en cours de construction : le village olympique et paralympique et le centre aquatique. Le recours à des matériaux biosourcés, doit être privilégié. Le bois sera mis à l’honneur. On le retrouvera dans ces nouveaux lieux mais aussi dans les infrastructures déjà existantes.
Sur le territoire national de nombreux équipements sportifs sont construits en bois. Les gymnases en sont le parfait exemple avec 70% d’entre eux qui utilisent le matériau bois (en structure, en aménagement intérieur via le parquet et les gradins, en aménagement extérieur via les aires de repos et les espaces de convivialité, ou encore en bardage ou vêtures pour habiller les façades en apportant une touche audacieuse, créative et originale au bâtiment).
Le bois, un allié pour les gymnastes
“Les gymnases ont des largeurs généralement comprises entre 20 et 30m, ces portées sont particulièrement bien adaptées aux structures bois. La structure principale est souvent réalisée avec des arcs ou des portiques en lamellé collé. Ces structures bois offrent une garantie de sécurité en cas d’incendie car le bois ne se déforme pas sous l’effet de la chaleur. Ce comportement est bien connu des services de pompiers qui adoptent également les structures en bois pour leurs ateliers”, explique Jean-Marc Pauget, Architecte et Expert Construction Bois au CNDB (Comité National pour le Développement du Bois).
Le bois est également plébiscité dans ces équipements sportifs en raison de ses qualités acoustiques. “L’habillage intérieur des gymnases est fréquemment réalisé au moyen de lames de bois disjointes, légèrement espacées entre elles, posées sur un feutre ou un isolant”, détaille le spécialiste. Ce dispositif permet de créer un phénomène d’absorption acoustique des moyennes et hautes fréquences, mais aussi d’associer la correction acoustique de la salle et la résistance mécanique aux chocs des parois intérieurs (ballons).
Des résultats positifs sont également constatés sur la santé (qualité du sommeil, stress, productivité...). “La simple présence de bois dans l’environnement intérieur procure aux utilisateurs une sensation agréable qui va contribuer à améliorer la perception du confort”, relève Jean-Marc Pauget.
En partenariat avec bois.com et le CNDB.
CNDB, partenaire officielle de la Fédération Française de Gymnastique
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