Plusieurs écogestes permettent de réduire la pollution numérique au travail.
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Numérique : comment moins polluer au travail ?

Visioconférences, mails, stockage de données sur le cloud...difficile de se passer aujourd’hui du numérique en entreprise. Face aux enjeux environnementaux, des efforts doivent toutefois être réalisés afin de se tourner vers davantage de sobriété. Que vous soyez salarié ou employeur, voici quelques bons gestes à adopter facilement. 

Alors que les outils numériques sont devenus indispensables à l’exercice de nombreux métiers, et d’autant plus depuis le développement du télétravail, les employeurs et les salariés sont plus que jamais invités à réduire l’impact environnemental de leurs pratiques. Sur sa nouvelle plateforme, l’ADEME liste plusieurs leviers d’actions pour les accompagner, en classant notamment chaque geste selon leur niveau d’impact. Tour d’horizon du moins élevé au plus fort. 

Ménager les batteries des appareils professionnels 

Afin de limiter le renouvellement des équipements - dont la fabrication est source de nombreuses pollutions, et allonger leur durée de vie, il est recommandé de bien entretenir ses appareils, et plus particulièrement les batteries qui y sont intégrées. Comment ? En maintenant par exemple celles-ci entre 20 % et 80 % afin d’éviter les charges et décharges complètes, ou encore en éteignant et débranchant les appareils dès qu’ils ne sont plus utilisés. 

Réduire les flux et le stockage de mes données professionnelles 

“Plus nous consommons de données, plus nous sollicitons nos équipements (ordinateurs, téléphones), les réseaux et surtout les data centers. Ces derniers consomment énormément d’énergie et d’eau, principalement pour le refroidissement", alerte l’ADEME. Plusieurs petits gestes peuvent néanmoins permettre de réduire ces impacts. Au travail, il est notamment recommandé de limiter le recours à la vidéo et de privilégier l’audio lors de réunions à distance - quand cela est possible. Selon des données publiées en 2019 par NegaOctet, en moyenne, une minute de conférence en audio a dix fois moins d’impact qu’une minute de visioconférence. 

Autre exemple d’action à mettre en place : la désinstallation des applications non utilisées, qui prennent beaucoup de place et utilisent des données avec les notifications et les mises à jour. 

Cet article est extrait de notre dossier réalisé en partenariat avec l'ADEME : "Pollution numérique : comprendre et agir". A découvrir ici !

Limiter les impressions 

Source de pollution, l’impression de documents doit être réalisée uniquement quand cela est vraiment nécessaire. Si vous êtes amené à devoir imprimer, pensez à adopter ces écogestes : préférez le noir et blanc à la couleur ; privilégiez-le recto/verso ; ou encore sélectionnez la mise à l’échelle pour imprimer plusieurs pages par feuille. 

Modérer l’envoi d’emails et de messages instantanés 

Le poids écologique de l’envoi d’un mail dépend de plusieurs critères : la taille, le nombre de destinataires, l’ajout ou non de pièces jointes...Si son impact n’est pas le plus significatif, il est tout même recommandé de réduire le nombre des échanges, y compris via les messageries instantanées. Pour ce faire, l’ADEME conseille d’envoyer des mails uniquement aux personnes concernées afin "d’éviter la surcharge des messageries", de préférer les liens de téléchargement aux pièces jointes lourdes ou encore de ne pas intégrer d’image dans la signature d’emails. 

Pour retrouver davantage de solutions, rendez-vous sur le site de l’ADEME : https://altimpact.fr/ Retrouvez également ici un guide consacré à la sobriété numérique, et un second ici, dédié à l'allongement de la durée de vie des smartphones. 

En partenariat avec l’ADEME.