L'industrie de la mode emploie notamment des fourrures de visons, de renards et de lapins
©Whiteaster/Shutterstock
Environnement

Mode : la fourrure animale, amenée à disparaître des podiums ?

La célèbre marque de vêtements Dolce & Gabbana, a annoncé le mardi 1er février, qu'elle n'utiliserait plus de fourrure animale. Visons, lapins angora...de plus en plus marques de luxe décident de la bannir de leurs collections. Une bonne nouvelle pour la cause animale.

De plus en plus de marques de luxe décident de se passer du pelage des visions, des lapins ou encore des renards. La grande maison italienne Dolce & Gabbana a annoncé, mardi 1er février 2022, renoncer à l’utilisation de la fourrure et de l’angora dans ses futures collections. Moncler avait déjà pris cette décision une semaine auparavant. L’initiative est saluée par les associations de défense des animaux comme Peta, qui milite depuis plus de deux décennies contre l’utilisation de la fourrure par Dolce & Gabbana.

Le monde du luxe évolue

Celle-ci déclare avoir obtenu gain de cause mardi 1er février, après de nombreuses protestations devant les enseignes de la marque italienne et plus de 300 000 courriels de sympathisants adressés à Dolce & Gabbana

Depuis quelques années, les marques de luxe s’engagent pour la cause animale. Le groupe Kering déclarait le 24 septembre 2021, que plus aucune de ses maisons n'utiliserait de fourrure dans ses collections à compter de l’automne 2022. D’après La Dépêche.fr, Saint Laurent et Brioni étaient les dernières marques du groupe à encore employer le pelage animal dans leurs productions alors que Gucci, en 2017, était la première à l’abandonner. Dans ce palmarès, on retrouve aussi Chanel qui décidait de renoncer à la fourrure et aux peaux en mai 2019, d’après un article du Figaro daté du 3 décembre 2018.

La précurseuse dans ce domaine a été la styliste anglaise Stella McCartney. Depuis le lancement de sa marque en 2001, sous l’égide du groupe Kering, la créatrice refuse l’utilisation de tous produits d'origine animale. 

Les consommateurs semblent également enclins à ce changement, d’après un sondage Ifop publié en janvier 2021, neuf Français sur dix sont opposés au commerce de la fourrure. La préoccupation pour le bien-être animal gagne de l'ampleur dans l'opinion. La mobilisation des associations participe à cette prise de conscience.

Une bonne nouvelle pour les visons et l'environnement

Depuis de nombreuses années, Peta alerte par exemple sur la maltraitance des animaux élevés pour leur fourrure. Cages trop petites, maladies, mutilations, autant de raisons qui poussent les marques à se diriger vers des alternatives à la peau de bête.  

Au-delà de la question de la souffrance animale, l’institut de recherche indépendant CE Delft démontre dans une étude réalisée en 2013 que l’impact environnemental de la production de fourrure de vison serait plus néfaste pour l’environnement que la celle de la fausse fourrure. 

Des limites à ce progrès demeurent. Malgré l’élaboration d’une charte relative au bien-être animal dans l’approvisionnement des matières premières en septembre 2019, le géant de la haute couture, LVMH, semble être en retard sur cette question. Dans un article intitulé “Pressez LVMH d’arrêter la fourrure et les peaux exotiques", Peta somme le groupe de Bernard Arnaud de prendre des mesures plus radicales comme l’ont fait ses concurrents.

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