Elle est le trait d’union vivant entre les Marocains résidant à l’étranger (MRE) et leur terre natale. En 2025, cette opération revêt une dimension particulière, conjuguant logistique de haut niveau, essor économique, enjeux touristiques et résonance sociale durable.
Une opération d’envergure : des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
L’été dernier, plus de 3 millions de voyageurs et quelque 700 000 véhicules ont franchi le détroit de Gibraltar dans le cadre de l’Opération Marhaba. Il s’agit de l’un des plus grands dispositifs de transit coordonné au monde, mobilisant des milliers d’agents, bénévoles et personnels portuaires. L’enjeu est double : garantir un passage fluide et assurer la sécurité de tous les voyageurs.
Des compagnies maritimes comme FRS, qui relie entre l'Espagne et le Maroc, via des lignes stratégiques telles qu’Algésiras-Tanger ou Ceuta-Algésiras, jouent un rôle essentiel dans ce pont maritime. Leur régularité, leur capacité de transport et leur expérience terrain permettent une gestion efficace des flux, réduisant les temps d’attente et facilitant les formalités douanières.
Un tourisme saisonnier vital pour l’économie locale
L’arrivée massive des MRE enclenche une dynamique économique puissante dans les villes marocaines, particulièrement dans le nord du pays. Hôtels, maisons d’hôtes, restaurants, commerces de proximité, stations-service et artisans voient leur activité dopée durant toute la saison estivale.
Pour les économies locales, souvent tributaire de cette affluence ponctuelle, Marhaba est une véritable bouffée d’oxygène. Les marchés s’animent, les villes se repeuplent, et les recettes fiscales enregistrent un bond. Certains professionnels réalisent près de 50 % de leur chiffre d’affaires annuel durant cette seule période.
Des retrouvailles familiales porteuses de sens
Au-delà des aspects économiques, l’Opération Marhaba est avant tout un retour aux sources. Ces quelques semaines passées au pays incarnent un moment de transmission entre les générations, d’échange culturel et de consolidation identitaire.
Les enfants nés en Europe découvrent la langue, les traditions, les paysages et les valeurs de leurs parents. C’est aussi pour beaucoup l’occasion de restaurer un lien mis à mal par la distance ou les années. Ce tissage humain est l’âme invisible de l’Opération Marhaba : une géographie de l’affection et de l’appartenance.
FRS, un acteur-clé de la connexion entre les deux rives
Dans cette mobilisation géante, la fiabilité des liaisons maritimes constitue un pilier central. La compagnie FRS, forte d’une longue expérience dans le transport maritime à travers le détroit, s’est imposée comme un partenaire de confiance pour des milliers de familles.
Avec ses fréquences adaptées, une flotte moderne et des services pensés pour le confort des voyageurs, FRS contribue à faire de la traversée une expérience sécurisée et humaine. Son engagement en faveur de la ponctualité et de la qualité de service renforce sa place dans cet écosystème transfrontalier.
Une dynamique commerciale entre les continents
Si les passagers représentent le visage visible de l’Opération Marhaba, ils ne sont pas seuls à bénéficier de ce corridor maritime. Le fret joue aussi un rôle capital. Produits agricoles, véhicules utilitaires, matériaux industriels : chaque traversée contribue à nourrir les échanges entre les deux continents.
Cette interconnexion économique régulière renforce les chaînes logistiques, facilite les exportations marocaines et encourage les partenariats euro-méditerranéens. Elle illustre comment un dispositif saisonnier peut engendrer un impact structurel, pérenne et multidimensionnel.
L’Opération Marhaba est bien plus qu’un simple mouvement migratoire. C’est une manifestation annuelle de solidarité familiale, un moteur d’activité économique et une expression tangible de la continuité entre les rives de la Méditerranée.
Contenu partenaire. La rédaction d’ID n’a pas participé à la production cet article.