Tenergie, entreprise spécialisée dans le solaire et l'éolien basée dans les Bouches-du-Rhône, va être chargée de la conception, de la réalisation, de l'exploitation et de la maintenance des installations photovoltaïques, qui doivent être mises en service d'ici à fin 2024. "C'est pour nous vraiment important de développer le solaire, une énergie renouvelable", a déclaré à des journalistes la directrice générale de SNCF Gares & Connexions, Marlène Dolveck, qui veut des "gares vertes", consommant moins et se passant des énergies fossiles.
On parle de 40 à 50 millions d'euros sur le projet.
Un appel à manifestation d'intérêt lancé en février pour trouver un premier partenaire industriel a reçu "plus de 50 candidatures", s'est-elle félicitée. Cette première phase concernant 180.000 m2 doit avoir une capacité globale de plus de 30 mégawatts-crête (MWc, unité mesurant la puissance maximale). L'électricité produite sera revendue au réseau public de distribution électrique, mais pas injectée directement dans les gares.
Plus de 3 000 gares concernées en France
Les centrales photovoltaïques, installées dans toutes les régions, produiront l'équivalent de 15% de la consommation des 3.000 gares françaises, selon la filiale de SNCF Réseau. "On parle de 40 à 50 millions d'euros sur le projet", portés par Tenergie, a relevé Laurent Mahuteau, responsable du projet chez SNCF Gares & Connexions.
L'objectif est d'installer un million de mètres carrés de panneaux solaires sur le patrimoine foncier des gares d'ici 2030 à 2032, avec une capacité de 150 à 200 MWc. A cette échéance, SNCF Gares & Connexions veut avoir une consommation d'électricité inférieure ou égale à la production d'énergies renouvelables sur son foncier. Plus généralement, la SNCF s'est lancé dans l'installation de centrales solaires sur ses terrains vacants.
Avec AFP.