Alors que la France s’apprête à accueillir la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan à Nice, du 9 au 13 juin, la journée mondiale de l’environnement était dédiée cette année à la lutte contre la pollution plastique.
Ce matériau omniprésent dans nos vies quotidiennes finit bien souvent sa course dans la nature, contaminant au passage sols, cours d’eau et océans. Chaque minute, c’est l’équivalent d’un camion-poubelle de plastique qui est versé dans les espaces maritimes, rappelle le ministère de la Transition écologique.
En effet, sur les 400 millions de tonnes de plastique produites chaque année, seuls 10 % sont recyclés.
Des conséquences sur la santé
Les conséquences de cette pollution sont multiples. Au-delà d’entrainer des destructions massives de la faune et de la flore terrestres comme marines, elle contamine aussi les humains, qui ingèrent chaque jour des aliments contenant eux-mêmes des microplastiques.
Pour aller plus loin : "Comment vivre presque sans plastique ?"
Alors que la communauté scientifique n’est pas encore unanime sur les conséquences de ce matériau dans notre corps, des études récentes ont démontré qu’il pouvait atteindre l’ensemble des organes, y compris le cerveau. Dans ce cas, il pourrait avoir des conséquences sur notre santé mentale.