Les tiny house font partie des habitats des hameaux légers
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Environnement

Habitat alternatif : qu'est-ce qu'un hameau léger ?

La commune de Plessé, en Loire-Atlantique, lance son projet de hameau léger le week-end des 29 et 30 janvier. Zoom sur ce nouveau mode d’habitat écologique et participatif imaginé par l’association Hameaux Légers. 

Après l’écovillage, voici le hameau léger. Si ces deux modes d’habitation sont fondés sur la vie collective et l’écologie, le hameau léger change quelque peu les règles avec des habitats démontables ou déplaçables. Soucieuse du problème d'artificialisation des sols, la commune de Plessé a fait appel à l’association Hameaux Légers pour développer ce type de projet sur le site du pont Rialland à Coudray. A l'occasion d’un séminaire de présentation des enjeux de l’habitat léger et participatif les 29 et 30 janvier, la municipalité lancera le dépôt des candidatures, pour une installation finale des habitants en septembre 2023.

Un logement écologique

A l’origine du projet : la volonté de faire du logement autrement. La commune de Plessé entend alors parler de l’association Hameaux Légers par l’un de ses citoyens. Le concept séduit la mairie par ses matériaux de construction biosourcés mais aussi par des constructions réversibles n’impliquant pas d’artificialisation des sols par le béton ou le terrassement. Le hameau léger sera implanté sur un terrain de 7000 m2 sur une butte avec un étang. "La volonté est aussi d’intégrer du mieux possible le hameau léger à un environnement naturel" explique Thierry Lohr, président du comité Cadre de vie et transition territoriale et adjoint au maire de Plessé.

Une accession à la propriété à bas prix

En plus d'être écologiques, les hameaux légers seraient peu coûteux. "Une yourte engage un budget de 10 000 euros maximum et 80 000 euros pour une tiny house", rapporte Thierry Lohr.  Grâce à un "bail emphytéotique de 99 ans", permettant à ces habitations réversibles d’être construites sur un terrain appartenant à la commune, les futurs riverains pourraient louer cette parcelle 150 euros par mois et par foyers. Un coût du logement qui serait divisé par 4 ou 5, revenant alors à 10 % du budget des ménages, selon l’élu.

Un engagement social

Pour l’adjoint au maire, le hameau léger favorise l'apprentissage du vivre ensemble. Ce mode d’habitat suppose un engagement social et écologique car les futurs habitants doivent apporter avec eux un projet pour le hameau ou pour la commune, "que ce soit une reprise de terres agricoles ou d'un café", précise Angéline Broust, présidente de l’association Hameaux Légers.

Cette initiative est appelée à essaimer. La commune de Plessé n'est pas la seule à avoir lancé un tel projet. La ville de Commana, dans le Finistère, travaille elle aussi au développement d'un hameau léger. 

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