La France compte 36 millions de pratiquants sportifs.
©Paul Biryukov/Shutterstock
QUESTION DU JOUR

Greenpeace alerte sur la pollution aux abords des terrains de sport en ville

Greenpeace a publié, ce lundi 11 juin, un rapport sur la forte exposition à la pollution des terrains de sport de trois villes françaises. L'ONG pointe du doigt les risques de la pratique sportive dans un environnement pollué. 

Une étude réalisée par Greenpeace dans le courant du mois de mai et publiée le 11 juin souligne les risques de la pratique sportive en ville. L'ONG a mesuré les différents niveaux de pollution aux abords de terrains de sport situés à Paris, Lyon et Marseille.  

Le trafic automobile mis en cause

Souvent placés en bordures des axes routiers, ces complexes sportifs exposent les usagers à des niveaux de pollution très élevés, en partie dus au trafic environnant. L'étude de Greenpeace a relevé des taux de dioxyde d'azote, gaz toxique rejeté par les véhicules diesels, dépassant largement la norme recommandée par l'OMS, fixée à 40 µg/m3. Parmi les six cas étudiés, un seul terrain de sport lyonnais présentait un niveau acceptable. Au contraire, le terrain de football marseillais de La Martine, situé en bordure de l'autoroute A7, a battu des records avec un niveau de dioxyde d'azote enregistré à 120 µg/m3, le 21 mai dernier. Greenpeace souligne également que l'étude a été réalisée en dehors des "pics de pollution", et qu'à l'occasion des ponts de mai, le trafic était bien moins dense que d'ordinaire, notamment dans la capitale. 

Vulnérabilité accrue lors de la pratique sportive

Selon les chiffres publiés en 2017 par l'Agence européenne de l'environnement, le dioxyde d'azote (NO2) est responsable de 75 000 décès prématurés en Europe, chaque année. L'ONG précise également que "les concentrations en NO2 mesurées par Greenpeace sont particulièrement préoccupantes parce qu’elles interviennent dans des lieux et à des heures où enfants et adultes peuvent pratiquer une activité physique et donc inhaler 4 à 10 fois plus de polluants atmosphériques qu’au repos. (...) Ces mesures viennent illustrer concrètement que la pollution de l’air fait partie du quotidien et qu’elle nous affecte d’autant plus lors de pratiques sportives, où nous y sommes particulièrement vulnérables".

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