"Alors que les transports et mobilités représentent plus de 80% de l'empreinte énergétique et carbone du sport, qu'il soit professionnel ou amateur, il apparaît aujourd'hui nécessaire d'accompagner et de financer un changement d'approche ambitieux en phase avec les acteurs de l'écosystème", ont souligné ces ligues dans un communiqué.
Aux côtés de la ligue de volley, de handball, et de l'Union Sport & Cycle qui représente les professionnels du secteur, elles ont signé mercredi une charte d'engagement dans un programme appelé Mob'Sport.
Ce programme doté d'un budget de 16,4 millions d'euros est lauréat d'un appel lancé en 2023 par le ministère de la Transition écologique et financé dans le cadre du dispositif des certificats d'économies d'énergie (CEE).
Il s'agit d'"accompagner le sport professionnel afin d'identifier et inciter les spectateurs à s'engager vers une mobilité décarbonée" et de "faire évoluer le sport amateur vers un transport du quotidien plus durable".
Transformer les mobilités des spectateurs
Les signataires se proposent aussi de transformer les mobilités des spectateurs durant un grand évènement sportif international. En 2022, l'ex-entraîneur du PSG Christophe Galtier avait créé la polémique en proposant ironiquement de faire un déplacement à Nantes en char à voile, soulignant à quel point il était difficile en Ligue 1 d'envisager le train plutôt que l'avion.
Pour aller plus loin : "Sport et écologie : mode d’emploi"
Les Jeux olympiques de Paris 2024, de leur côté, ont mis l'accent sur les transports en commun mais se sont aussi présentés comme les premiers Jeux "cyclables", avec le développement de nombreuses pistes et systèmes de location de vélo pour accéder aux sites de compétition.
Avec AFP.