Le Mouvement de la Gastronomie Sociale s'engage pour des modèles d'alimentation durables.
©Priscilla Du Preez/Unslpash
Environnement

Alimentation : le mouvement de la gastronomie sociale organise son sommet

À l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, le mouvement de la gastronomie sociale organise son sommet annuel. Au programme de cette année : transition écologique et solidarité alimentaire.

Lier alimentation et transformations sociales, c'est l'objectif que s'est fixé le Mouvement de la Gastronomie Sociale (SGM) avec son nouveau sommet gastronomique ce samedi 16 octobre. Celui-ci coïncide avec la journée mondiale de l'alimentation, qui porte cette année sur : "Agir pour l’avenir, Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie ". 

Lancé en 2017, le SGM s’est fixé comme mission de connecter "les communautés de gastronomie sociale du monde entier œuvrant pour un avenir équitable, une société inclusive et une planète saine", selon son site. Quatre ans après sa création, l’ONG comporte désormais plus de 180 chefs, agriculteurs, universitaires, militants et entrepreneurs sociaux répartis dans plus de 60 pays. Si l’événement avait été organisé à Miami ou Rio de Janeiro dans le passé, celui de cette année se déroule en ligne en raison des restrictions encore en vigueur sur certains voyages internationaux.

Un sommet pour sensibiliser aux enjeux alimentaires dans le monde

L'événement à venir se veut un rassemblement de gastronomes et d'acteurs locaux du monde, dans le but de transformer les systèmes alimentaires à l'échelle régionale et mondiale. "Nous pensons que la nourriture offre une solution aux défis les plus urgents et les plus pressants de notre temps : environnemental, social et politique", a déclaré Nicola Gryczka, organisateur du SGM dans un communiqué. "C'est un langage universel, le plus rassembleur et la clé pour créer un avenir plus équitable, inclusif et durable". 

Le sommet est organisé autour de trois activités principales réparties sur les trois jours de l’événement : le jour d’ouverture porte sur le changement des systèmes d’alimentation, tandis que les autres jours sont consacrés à la biodiversité et la régénération culturelle de l’alimentation, le tout animé par des intervenants de plusieurs secteurs d’activités : agriculteurs, cuisiniers, scientifiques…

Le défi de l’alimentation à l’heure du changement climatique

À l’heure des phénomènes climatiques de plus en plus fréquents, la journée mondiale de l’alimentation est un moyen pour les organisations de poser la question d’une agriculture durable. Selon la FAO, au moins 2 milliards de personnes n’ont pas d’accès régulier à des quantités de nourriture suffisante pour rester en santé. Au même moment, les épisodes de sécheresse, liés dans certaines parties du monde à la déforestation, ont un impact considérable sur les récoltes agricoles ainsi que sur la biodiversité.

Face à cela, l’ONU a lancé en septembre le premier Sommet sur les systèmes alimentaires, afin de repenser la production et la consommation à l’échelle mondiale. "Les systèmes alimentaires sont l’une des principales raisons pour lesquelles nous ne parvenons pas à rester dans les limites écologiques de notre planète", a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. "Si nous voulons des systèmes alimentaires inclusifs et durables, nous devons nous engager et agir au niveau mondial".

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