Pesticides, plastiques, hydrocarbures… Nombreux sont les éléments qui polluent les écosystèmes maritimes du monde entier. Si ces conséquences résultent souvent de la surexploitation des fonds marins, notamment en raison du trafic et de la pêche, les activités touristiques peuvent également avoir leur part de responsabilité. En partant en vacances à la mer, plusieurs éléments doivent donc être pris en compte pour limiter son impact environnemental. Et pour cela, voici 5 gestes écoresponsables à adopter.
1 - Réduire et gérer ses déchets
Chaque année, entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes de plastiques terminent dans les océans. Pour éviter de contribuer, même inconsciemment, à cette pollution, il est nécessaire d’être précautionneux quant aux objets que l’on ramène à la plage. Par exemple, plutôt qu’utiliser des sacs en plastique pour ramener des fruits, ou autre collation, il est préférable de se munir de sac de vrac. Zéro-déchets, ils sont aussi plus lourds que les sacs en plastique et risquent moins de s’envoler au large des côtes.
La pollution liée aux mégots est aussi très importante sur les côtes. Pour rappel, un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d'eau. Selon une étude réalisée par Alcome en 2020, 16,% des fumeurs déclarent jeter leurs mégots par terre à la plage. 46 % d’entre eux justifient ce geste est le manque de poubelle à proximité. Pourtant, il est possible de se munir de cendriers de poche pour éviter de polluer les mers et océans.
2 - Ne pas ramasser les coquillages
Les coquillages jouent un rôle essentiel dans l’écosystème de bord de mer. Par exemple, ils fournissent abri et protection à diverses espèces marines, comme les petits poissons, ou les bernard-l’ermite. En 2014, une étude de l’Université de Floride révèle que, sur certaines plages touristiques, près de 60 % des coquillages sont récoltés chaque année. Cette pratique a engendré une diminution notable des populations de bernard l’ermite.
Les algues, les éponges et les mollusques s’abritent eux aussi dans les coquillages. Quand ces derniers se décomposent, ils permettent également de nourrir le sol marin, libérant des minéraux et des nutriments favorisant la croissance de nouvelles plantes. Les coquillages protègent également de l’érosion côtière. Par exemple, à Minorque, la collecte massive de coquillage est en partie responsable de l’érosion actuellement observable.
3 - Utiliser des produits solaires responsables
Selon les scientifiques, 25 % de la quantité de crème solaire étalée sur le corps des baigneurs se propage dans la mer. Au total, ce sont d’ailleurs près de 14 000 tonnes de protections solaires qui finissent dans l’eau chaque année, rapporte la revue National Geographic. Certaines contiennent pourtant des produits polluants qui peuvent impacter l’environnement.
Il est donc préférable de se tourner vers des crèmes solaires biologiques, même si certaines contiennent tout de même des nanoparticules qui peuvent être polluantes. Pour être certain de faire le bon choix, la meilleure option est de se tourner vers des protections à base de filtres minéraux, mais celles-ci n'offrent pas une protection aussi importante que les crèmes à filtres chimiques.
4 - Adopter des modes de transport écologiques
Dans une démarche de "slow tourisme", il est possible de se diriger vers des modes de transport bas carbone pendant ses vacances et voyages. En France, ce paramètre peut facilement être pris en compte en vacances à la mer, puisque de nombreuses pistes cyclables longent les littoraux. Des magasins spécialisés proposent de louer des vélos, classiques ou électriques, pour assurer des déplacements doux aux touristes.
Certaines régions proposent également des bus électriques pour se déplacer de plages en plages ou au sein des villages. Cette option permet de réduire son impact environnemental, mais aussi d’éviter les embouteillages qui riment souvent avec vacances en bord de mer. Il est aussi possible de se rendre sur son lieu de vacances en train. Une option qui permet aussi de découvrir autrement le paysage.
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5 - Privilégier les activités neutres en carbone
Réaliser des activités nautiques responsables est une manière écoconsciente de profiter de la mer, ou de l’océan, sans impacter l’environnement. Il est par exemple possible de découvrir le littoral en kayak, en canoë, ou encore en paddle.
Autre activité plus originale : le snorkeling. Ce terme provient du terme anglais "snorkle", traduit par le mot tuba. Palme, masque et tuba sont les mots d’ordre de cette activité. Le snorkeling consiste à se promener à la surface de l’eau pour admirer les fonds peu profonds, sans utiliser de bouteilles d’oxygène. Cette pratique est donc accessible à tous, à condition de savoir nager
