Cinq de ses six usines japonaises sont touchées par ce scandale. Lundi 9 juillet, le constructeur automobile japonais Nissan a reconnu que les mesures des émissions de gaz d’échappement et les tests d’économie de carburant de ses voitures les plus récentes n'étaient pas tous conformes à la réglementation nippone. Pour falsifier les résultats, des employés de la firme auraient notamment eu recours à des contrôles réalisés dans des conditions altérées.
Nissan affirme que ces falsifications seraient le résultat d'initiatives personnelles et non d'une politique globale. Au total, 19 modèles sont concernés, mais l'entreprise assure que "tous ces véhicules, à l'exception du modèle sport GT-R, respectent les normes de sécurité japonaises". Pour l'instant aucun rappel de voiture n'est prévu par le constructeur, dont le titre a chuté de 4,6% à la Bourse à la Tokyo dans la foulée.
Deuxième scandale en moins d'un an
Ce scandale fait suite à un précédent épisode qui avait déjà frappé la société en octobre dernier. La firme de Yokahama avait alors admis que des inspecteurs non-agréés validaient des contrôles depuis des dizaines d'années. À l'époque 1,2 million de voitures fabriquées au Japon entre 2014 et septembre 2017 avaient du être rappelées pour de nouveaux tests. La production des usines japonaises de Nissan avait également été stoppée pendant 20 jours. C'est d'ailleurs dans le sillage de ces révélations que le constructeur avait lancé la campagne d'inspection qui a permis la découverte de ces nouvelles irrégularités.