L'étude, publiée le 8 janvier et relayée par l'AFP, révèle que 53 % des professionnels des achats interrogés - au nombre de 692 -, se disent prêts à se tourner vers l'achat de produits fabriqués en France et à tenir compte de ce critère "d'attribution du business".
C'est la première fois que le seuil est supérieur à 50 %. "Non seulement ce pourcentage passe pour la première fois au-dessus de la barre des 50 % depuis qu'il est mesuré, mais il progresse également de manière constante : uniquement 31 % en 2017 et 43 % en 2018", a indiqué Olivier Wajnsztok, directeur associé de AgileBuyer à l'AFP. "Totalement incongrue il y a peine quelques années, l'idée d'avoir des critères d'attribution du business en rapport avec le 'Made in France' a fait son chemin", précise également l'étude.
La tendance serait davantage marquée dans le milieu de l'agroalimentaire, de la restauration, des loisirs, du luxe et de la banque, et resterait faible dans le secteur de l'automobile.