Depuis 2007, la firme PrimaLoft utilise des fibres de polyester recyclées à partir de bouteilles en plastique pour fabriquer ses isolants pour vêtements. Cette année, l'entreprise décide d'aller plus loin et met au point le premier isolant synthétique biodégradable.
Les fibres synthétiques contenues dans les vêtements font partie des polluants les plus dangereux pour l’environnement. Ces fibres se répandent notamment dans l’eau lorsque les vêtements sont lavés et finissent dans les océans où elles sont avalées par des poissons.
L'entreprise a réussi à rendre les micro-fibres plus attractives pour les microbes, qui les rongeront donc plus rapidement. Ainsi, elles mettront moins de temps à se biodégrader dans les décharges et dans les océans. Cette innovation a été testée sur plusieurs années, et plusieurs simulations ont été réalisées dans des décharges et dans l'océan. Résultat ? Une biodégradation complète nécessite environ un an.
Un petit pas en avant
La firme reconnaît dans un communiqué qu'il ne s'agit pas d'une solution parfaite : "si cela se retrouve dans les océans, les poissons pourront encore les avaler tant qu’elles ne se sont pas biodégradées. Mais c’est un pas en avant comparé aux autres matières plastiques".
PrimaLoft envisage de commercialiser des vestes avec ce nouveau rembourrage d’ici 2020, et pense à l’utiliser sur d’autres parties telles que la doublure.
"La biodégradation est une solution de fin de vie qui est en harmonie avec le modèle d’économie circulaire" affirme Mike Joyce, PDG de PrimaLoft.
Voici la vidéo de présentation de cette initiative, réalisée par la firme PrimaLoft :
Après les "déserteurs" et les "bifurqueurs", qui sont les "écotafeurs" ?
