La RSE, ou responsabilité sociale et environnementale, est définie par la Commission européenne comme “la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société”. Le ministère de la Transition écologique la définit comme “un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire”.
La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE. Celui-ci tourne autour de sept thématiques centrales qui sont la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.
Si la RSE s’est développée en tant que démarche volontaire, la France s’est dotée d’un cadre législatif à ce niveau, prenant notamment en compte le pilier environnemental de la RSE. Le cadre s’est construit peu à peu, au regard des évolutions du dispositif de reporting extra-financier des entreprises*.
Voici quelques idées de pratiques RSE concrètes à mettre en place au sein de son entreprise, qu’il s’agisse d’une PME, d’une ETI ou d’un grand groupe, sans bouleverser toute son organisation.
Structurer ses idées
Dans un premier temps, on peut structurer sa démarche de manière simple et pragmatique en rédigeant une charte RSE à l’interne, avec plusieurs engagements accessibles. Et commencer par réaliser un bilan carbone pour voir quels sont les leviers d’amélioration de l’entreprise (taux de recyclage, fournisseurs locaux ou non, transports...). Et pourquoi pas nommer un référent RSE ?
L’idée étant ensuite d’affiner son plan, peu à peu.
Mettre en place des éco-gestes à l’interne
La RSE peut aussi commencer par regarder ce que l’on fait à l’interne. Et par mettre en place des actions pouvant paraître élémentaires mais qui ne sont pas nécessairement toujours mises en place. Cela peut créer une dynamique vertueuse.
Si ce n’est pas déjà fait, il faut que des consignes de tri soient établies dans les bureaux. Pourquoi pas aussi installer un compost dans la cafétéria si on en a une ? Évidemment, des éco-gestes peuvent être adoptés côté énergie. Par exemple, l’extinction automatique des lumières quand il n’y a plus personne.
Il est aussi primordial de favoriser les mobilités douces, en proposant des jours de télétravail, en ayant un espace sécurisé pour les vélos, sans oublier le forfait mobilité durable. Au programme : une empreinte carbone réduite pour l’entreprise et plus de cohésion d’équipe. Si ce n’est déjà fait, on végétalise son espace pour favoriser la créativité, à condition de bien prendre soin de ses plantes !
Repenser ses achats
Dépendamment de ses activités et de ses besoins, une entreprise effectue souvent des achats et la première chose est de privilégier des fournisseurs locaux, éthiques, écoresponsables. L’objectif étant bien sûr de soutenir l’économie locale et des conditions de production plus vertueuses.
La communication de l’entreprise est concernée : les objets promotionnels utilisés dans les salons, comme cadeaux clients ou autre, peuvent aussi être mieux choisis. Gourdes ou mugs durables, tote bags en coton bio ou recyclés, goodies zéro déchet comme du savon solide ou des kits à planter... Il y a pas mal d’idées plus “durables” que d’autres à trouver... Attention à bien calculer les quantités dont on a besoin pour éviter la surconsommation.
Des entreprises engagées proposent aujourd’hui une collection de goodies RSE, conçue avec des matériaux durables et pensée pour réduire l’impact environnemental des actions de communication. Ces objets représentent après tout l’image de marque de l’entreprise.
Organiser des challenges
Et pourquoi pas motiver ses équipes en organisant des événements écoresponsables ou des challenges ?
Par exemple, un défi zéro déchet (réduire voire éviter complètement les déchets au bureau, venir avec sa gourde, son tupperware...), la semaine du vélo (les salariés qui en ont la possibilité viennent au travail à vélo), une journée de solidarité (une collecte de vêtements par exemple, pour une association), un challenge numérique responsable (vider les boîtes mails, réduire les mails inutiles...) ou un challenge éco-gestes avec une liste à cocher... Le tout avec des récompenses à la clé pour motiver la participation !
Cela permet de sensibiliser les employés aux enjeux RSE de manière engageante, de créer une culture d’entreprise plus responsable et collaborative, de favoriser le passage à l’action par de petits gestes concrets et de renforcer la cohésion d’équipe.
Développer un bon réseau
Pour éviter les écueils et partager de bonnes pratiques, on peut faire appel à certaines ressources comme les chambres de commerce, les réseaux d’entreprises, les plateformes spécialisées... Mais aussi d’autres structures de sa taille ou de son secteur. Sans oublier que certaines collectivités proposent des aides ou des dispositifs afin de favoriser des investissements responsables ou des démarches environnementales.
On peut aussi décider de rejoindre une association, comme Les Collectifs, qui fédère des groupes de salariés souhaitant accélérer la transition écologique dans leur organisation.
Ce sont souvent les petits pas, s’ils sont cohérents et réguliers, qui mènent aux grandes transformations !
*ministère de la Transition écologique
Contenu partenaire.
94 % des dirigeants jugent la RSE essentielle mais peinent à l’intégrer dans leur chaîne de valeur
