La marque fabrique des biscuits à base de pain invendu.
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Biscuits en vrac, made in France et anti-gaspi : du pain sauvé "In Extremis" de la poubelle

La jeune marque française baptisée In Extremis s’attaque aux pertes des producteurs et entreprises alimentaires. Pour sa première gamme, elle propose trois recettes de biscuits "anti-gaspi" fabriqués à partir de pain invendu et de son de blé.

Chaque année, les Français jettent quelque 30 kilos d’aliments par personne. C’est ainsi que 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont gaspillés dans l’Hexagone à chaque étape de la chaîne : de la production (avec 32 % de pertes) à la consommation (33 %), en passant par la transformation (21 %) et la distribution (14 %). 

Et parmi ces pertes, 4 % concernent les produits boulangers selon des chiffres avancés par l’ADEME dans une étude de 2016. Malgré l’amour des Français pour le pain, 10,6 % de la production serait perdue tous les ans dans les boulangeries. 

Des biscuits "anti-gaspi" à base de pain invendu 

Pour pallier ce problème, la jeune entreprise française In Extremis s’est donc concentrée sur cet aliment dans un premier temps et récupère les pains présentant des défauts d’apparence ou de calibre, ne pouvant être vendus en l’état. Fondée en 2020, elle commercialise pour sa première gamme des biscuits "anti-gaspi" fabriqués à partir de pain et son de blé. La promesse : de la valorisation, des filières au maximum françaises et de l’équilibre nutritionnel (les biscuits sont riches en fibres et réduits en sucre pour répondre à nos besoins, notamment au petit-déjeuner). Trois recettes différentes sont proposées (au miel, aux pépites de chocolat noir et aux éclats de noix) et les produits sont disponibles en vrac, une première pour des biscuits du petit-déjeuner. 

Réduire le gaspillage alimentaire à la base de la chaîne : "une évidence"

Marie Eppe, fondatrice.
©DR/In Extremis

À l’initiative de la marque, Marie Eppe, 26 ans et ingénieure agro-alimentaire de formation. "J’ai été sensibilisée dès mon plus jeune âge à l’alimentation durable (consommation locale, de saison...) : j’avais donc déjà conscience du gaspillage alimentaire, raconte la fondatrice. Mais en réalité, j’avais connaissance seulement d’une part du gaspillage, celui des supermarchés, des cantines, des restaurants... C’est pendant mes études que je me suis rendue compte du gaspillage aux premières étapes de la chaîne". Face à ce constat et forte de ses études dans le secteur agro-alimentaire, s’attacher à réduire ces pertes est apparu comme une "évidence" pour Marie Eppe : "Une manière d’allier mes valeurs et engagements personnels avec mes compétences professionnelles", conclut-elle. 

Pour cela, l’entreprise récupère pour l’heure le pain invendu auprès d’une boulangerie dédiée à la restauration collective. "Nous cherchons désormais à développer d’autres filières auprès d’autres boulangers pour réduire davantage le gaspillage. Un seul mot d’ordre : du pain de qualité et sans additif superflu."

Outre la démarche anti-gaspillage de la marque, tous les ingrédients sont minutieusement choisis : uniquement issus de filières françaises (à l’exception du chocolat noir, lui issu du commerce équitable). Pour "aller au bout de la démarche", précise la fondatrice, les produits sont proposés à la vente en vrac dans des épiceries zéro déchet ou en sachets de 250 grammes qui devraient devenir prochainement recyclables. "Nous sommes imparfaits mais essayons, à notre échelle, d’être au maximum alignés à nos valeurs. Nous avançons étape par étape de manière à répondre aux enjeux environnementaux et aux attentes de nos consommateurs."

Disponibles sur la boutique en ligne de la marque ou auprès des épiceries partenaires, les biscuits In Extremis sont vendus par sachet de 250 grammes (soit 6 portions de trois biscuits, de quoi couvrir les besoins hebdomadaires du petit-déjeuner) entre 6,90 et 7,90 euros. En vrac, leur prix oscille entre 24 et 31 euros le kilo. 

Enfin, In Extremis s’attache aussi à garantir une offre la plus saine possible. "Les pains invendus sont séchés et broyés en poudre, ce qui donne une texture croustillante et un goût torréfié aux biscuits. Le son de blé - l’enveloppe du grain de blé, ndlr -, quant à lui, est retiré lors de la fabrication de la farine. Nous avons décidé de le récupérer et de l’utiliser dans les biscuits, ce qui leur donne un goût céréalier ‘d’autrefois’." Résultat : des produits qui se targuent d’un Nutri-Score A ou B.  

En partenariat avec In Extremis.

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