Pour le quatrième dimanche d'affilé à Paris, la communauté algérienne de France a manifesté, Place de la République, contre le président Abdelaziz Bouteflika et l'actuel régime en place en Algérie.
©Juliette Pavy/Hans Lucas/AFP
Education/Citoyenneté

Paris : les manifestants anti-Bouteflika nettoient la Place de la République après leur rassemblement

Les Franco-Algériens ont manifesté dimanche 17 mars à Paris et ailleurs, contre Abdelaziz Bouteflika, actuel président de l'Algérie. Après leur rassemblement comptant quelque milliers de personnes, ils ont nettoyé la Place de la République.

Ce geste citoyen a été repéré par Rémy Buisine pour Brut, puis relayé sur Twitter. Les opposants au régime algérien*, qui ont manifesté ce 17 mars à Paris, ont soigneusement nettoyé et ramassé les déchets laissés sur la Place de la République après le rassemblement. 

La veille, le 16 mars, plusieurs manifestations se tenaient dans les rues de la ville - la Marche du Siècle, la Marche des Solidarités ou encore l'Acte XVIII des gilets jaunes -, laissant quelques traces sur leurs passages. Du côté des Champs-Élysées, pour le rassemblement hebdomadaire des gilets jaunes depuis maintenant 18 semaines, les gaz lacrymogènes et les lancers de projectiles ont fusé et plusieurs incendies se sont déclarés - au Fouquet's notamment -, laissant l'avenue parisienne totalement dévastée.

Après ces scènes de chaos urbain, le journaliste Rémy Buisine a notamment souligné le travail des éboueurs de la ville.

*De l’autre côté de la Méditerrannée, une contestation populaire historique secoue l'Algérie depuis ces dernières semaines. La population s’oppose massivement à un éventuel cinquième mandat de l’actuel président, Abdelaziz Bouteflika, âgé de 82 ans. La semaine dernière, ce dernier - qui n’a pas pris la parole en public depuis presque cinq ans - a renoncé à sa candidature, tandis que le scrutin était prévu pour le mois d'avril. Cette décision s’est cependant accompagnée d’un report de l'élection présidentielle prolongeant ainsi son mandat actuel. La gronde des citoyens a repris de plus belle.