"Le vendredi 2 novembre à 18h30, les signataires de l’Appel se retrouvent à nouveau devant les mairies de leurs villes et villages. Inscrivez-donc votre rassemblement sur cette page ! Ça va swinguer, coquelicots à la boutonnière !", peut-on lire sur la plateforme du Mouvement des coquelicots. Le 5 octobre dernier, quelque 375 rassemblements étaient prévus devant de nombreuses mairies françaises pour demander la fin des pesticides, à la suite de l'Appel relayé par Charlie Hebdo le 12 septembre. Un rendez-vous mensuel : 450 rassemblements sont prévus cette fois, le 2 novembre partout en France.
Le journaliste Fabrice Nicolino, journaliste pour Charlie Hebdo, demande la fin de tous les pesticides de synthèse dans l'Hexagone. "L'exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant", dénonce-t-il à travers son appel, décrivant les pesticides comme "des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant", et constituant une "tragédie pour la santé". Sa volonté : "réunir au moins cinq millions de soutiens en deux ans d'une mobilisation intense".
Les suggestions proposées par l'association "Nous voulons des coquelicots" pour le 2 novembre : "cocarder une cuvée de cidre ou une fournée de confitures, habiller son vélo/sa poussette aux couleurs de l’Appel, accrocher à ses fenêtres des posters de coquelicot (téléchargeables sur le site), introduire un événement déjà prévu par une présentation publique de l’Appel, projeter un film sur le thème des pesticides/agriculture/agroécologie, organiser un repas entre voisins pour les convaincre, mobiliser les associations locales, même sans lien avec l’écologie, poser une table sur un marché et aller (gentiment) au contact de gens moins informés que vous sur les dangers des pesticides pour les convaincre, en parler à votre coiffeur, votre dermatologue, votre vétérinaire et au café du coin".
Le 31 octobre, 517 rassemblements étaient répertoriés sur la carte du Mouvement des coquelicots.