Plusieurs personnalités demandent au gouvernement que soit mise en place l'obligation de la vidéosurveillance dans les abattoirs. Elles dénoncent notamment les pratiques cruelles d'élevage des bêtes. Brigitte Bardot et Rémi Gaillard d'un côté et Sophie Marceau et l'association L214 de l'autre ont diffusé hier, dimanche 20 mai, des vidéos appelant les autorités à agir en faveur de la cause animale.
Projet de vidéosurveillance dans les abattoirs avorté
Ces amis des bêtes ont pour cible commune le gouvernement. Tandis qu'un projet de loi sur l'agriculture et l'alimentation doit être examiné mardi à l'Assemblée Nationale, Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent la mise en place d'un système de vidéosurveillance dans les abattoirs. Une mesure promise par le candidat Macron avant son élection, et rejetée par la Commission des affaires économiques. Brigitte Bardot et Rémi Gaillard s'appuient sur des images choc tournées en février dernier dans un abattoir à Alès. Dans la vidéo ci-dessous, Brigitte Bardot affirme : "Pour le moment, Macron ne fait rien et le peu qu’il fait est le contraire de ce qu’on demande. Il fait ami-ami avec les chasseurs et rétablit les chasses présidentielles…".
L'élevage douteux de poules pondeuses dévoilé en caméra cachée
De son côté, l'actrice Sophie Marceau s'associe à L214 à la suite de la diffusion d'une caméra cachée tournée au sein d'une exploitation bretonne de poules : on voit celles-ci entassées en cage, dans des conditions sanitaires douteuses. Avec l'appui de l'association, la comédienne demande au gouvernement de mettre fin au "supplice" des volatiles : "A l’Assemblée nationale, vous serez amenés à vous prononcer pour ou contre l’interdiction de l’élevage des poules en cage. Nous comptons sur vous pour mettre fin à ce supplice vécu chaque année par 33 millions de poules pondeuses", demande-t-elle, face à la caméra.