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le chiffre

65 % des Français pensent que la lutte climatique doit être une priorité du gouvernement

L'institut BVA a publié son bilan d'étude sur les mesures plébiscitées par les Français, ce jeudi 7 mars. Il révèle que 65 % des Français pensent que la lutte contre le réchauffement climatique doit être la priorité du gouvernement, et que celle-ci n'est pas possible sans une répartition équitable des richesses entre les citoyens. 

La justice sociale et l'environnement semblent être deux sujets au cœur des préoccupations des Français, selon l'étude réalisée par l'Institut BVA publiée le 7 mars. Commandée par plusieurs organisations et personnalités - telles que Cyril Dion, le mouvement "On Est Prêt" ou notamment "Il Est Encore Temps" -, l'étude révèle que 65 % des Français pensent "qu'il faut que la lutte contre le réchauffement climatique soit la priorité du gouvernement, mais qu'elle n’est possible que si l’on organise une répartition équitable des richesses entre les citoyens".

Elle souligne également qu'une large majorité souhaite la mise en place d'une démocratie plus participative : 59 % des votants pensent qu'il faut "instaurer un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC)", et 58 % s'accordent sur l'idée d'"instaurer une assemblée de citoyens tirés au sort pour proposer des évolutions de la constitution visant à garantir une justice sociale et climatique". 

Trois Français sur quatre pour une répartition équitable des richesses

Par ailleurs, trois Français sur quatre pensent que la répartition équitable des richesses doit être une priorité absolue. En ce sens, 88 % des votants sont favorables à la mise en place d'une TVA réduite sur les produits alimentaires et de première nécessité, de même que sur les produits recyclés ou d'occasion. Pour 83 %, il faudrait "taxer plus lourdement les entreprises ou institutions qui polluent le plus pour redonner du pouvoir d'achat aux plus démunis et leur permettre de participer à la transition écologique". Même résultat à l'idée de, par exemple, "dégager des financements pour engager la rénovation thermique des bâtiments les plus mal isolés".