Lancé en 2019 par la Mission French Tech, ce programme a pour objectif de faire émerger des leaders technologiques de rang mondial, en capacité de rivaliser avec leurs concurrents internationaux.
Au total, ces 120 entreprises ont cumulé en 2024 "plus de 10 milliards d'euros" de chiffre d'affaires et pourvoient 42.000 emplois directs dans le monde, dont 29.000 en France, selon la mission du gouvernement chargée d'établir ce label.
La quasi-totalité de ces start-up (97%) ont par ailleurs recours à l'IA pour leurs activités, d'après le dossier de presse. Active dans la transition écologique, Electra utilise ainsi l'IA pour optimiser ses infrastructures de recharge de véhicules électriques.
Le palmarès 2025 montre d'ailleurs que la "green tech" reste le secteur le plus prisé, avec 29 start-ups qui s'y consacrent.
"Cette première place témoigne de la résilience du secteur et de la confiance préservée des clients et des investisseurs", estime la mission gouvernementale. Suivent la finance (22), l'e-commerce (16) et le numérique (15).
Près d'un quart de la promotion 2025 est plus généralement porté par des entreprises "deeptech", considérées comme les plus innovantes, au "service d'enjeux majeurs de souveraineté technologique, économique et industrielle de la France", selon le dossier de presse.
Parmi ces "futurs champions", la secrétaire d'État au Numérique Clara Chappaz distingue notamment "les entrées remarquables" de H (intelligence artificielle), Alice&Bob (quantique) ou encore Sekoia (cybersécurité).
Avec AFP.