Les considérations environnementales et sociales prennent une place grandissante dans les décisions des épargnants. Selon une étude du Forum pour l’Investissement Responsable (FIR), plus d’un Français sur deux y attache désormais de l’importance dans ses choix de placement.
Pourtant, dans les faits, seuls 12 % des Français ont déjà investi dans un produit d’épargne responsable, selon une étude réalisée pour le label ISR. Ce paradoxe s’explique en grande partie par un déficit d’information : 73 % des sondés estiment manquer de connaissances sur ces produits, et moins de la moitié (46 %) connaît les labels spécifiques à l’épargne responsable.
Une méconnaissance des épargnants
Une méconnaissance qui freine l’essor de l’investissement durable. Alors même que 63 % des Français déclarent faire "plutôt confiance" à ce type d’épargne, ces derniers expriment "le besoin d’en savoir plus, notamment sur les types de projets financés."
Cette volonté d’agir est pourtant bien ancrée dans les préoccupations des citoyens. La préservation de l’eau (93 %), la protection de la biodiversité (89 %), la lutte contre le changement climatique (88 %) ou encore la défense des droits humains (88 %) figurent parmi les causes jugées les plus prioritaires.
Un fonds solidaire au service de l’emploi local
Pour répondre à ces attentes et lever les freins à l’investissement responsable, certains acteurs proposent aujourd’hui des solutions concrètes. C’est le cas de MAIF, qui met à disposition de ses sociétaires un contrat d’Assurance vie Responsable et Solidaire, pensé pour concilier performance financière et utilité sociale. Comme tout contrat d’assurance vie, celui-ci présente un risque de perte en capital. Son principe est simple : permettre aux sociétaires de contribuer dans des projets ou entreprises qui agissent positivement sur l’environnement, la société, ou les deux.
Au cœur de ce contrat figure notamment le Fonds solidaire Insertion Emplois Dynamique, qui s’inscrit dans une approche dite 90/10. Concrètement, cela signifie que 90 % des sommes sont investies dans des entreprises classiques qui favorisent la création d’emploi en France, tandis que les 10 % restants sont confiés à France Active Investissement, un acteur reconnu du financement solidaire.
Labellisé ISR et Finansol, le fonds offre aux épargnants des garanties précises : le premier label atteste de la prise en compte de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la gestion du fonds, tandis que le second garantit l’impact social et solidaire réel des projets financés.
France Active, partenaire de ce dispositif, intervient ensuite pour soutenir financièrement des structures de l’économie sociale et solidaire, afin de favoriser leur développement et leur capacité à créer de l’emploi local. C’est ce mécanisme qui a permis de soutenir récemment une entreprise auvergnate singulière, à la croisée de la transition écologique et de l’inclusion sociale : Le Tavaillon de l’Allier.
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Un impact social et environnemental
Basée à Bellenaves (Allier), Le Tavaillon de l’Allier fabrique des tuiles en bois de châtaignier fendu, appelées tavaillons ou bardeaux. L’entreprise associe un savoir-faire traditionnel à une démarche écologique exigeante : utilisation de bois local non traité, production raisonnée, valorisation des déchets et circuits courts. Destinés à la rénovation du patrimoine comme à l’éco-construction, ses produits se distinguent par leur durabilité, leur légèreté et leur pouvoir isolant.
Mais l’approche du Tavaillon de l’Allier ne se limite pas à la seule dimension environnementale. L’entreprise s’appuie aussi sur un fort engagement social, avec 23 salariés, dont 19 en parcours d’insertion, et plus de 120 personnes accompagnées depuis sa création.
Quand l’épargne se transforme en levier de transformation
Le développement de ce modèle a été favorisé grâce à une contribution financière de MAIF et France Active via le fonds Insertion Emplois Dynamique. Cet investissement de 64 000 € a ainsi participé à la création de 8 emplois, à l’agrandissement de l’atelier et à la mise en place de nouvelles infrastructures dédiées à la formation et à l’accompagnement.
Concrètement, MAIF mobilise les sommes placées par les sociétaires sur le fonds Insertion Emplois Dynamique. Ces investissements, mutualisés avec ceux d’autres partenaires institutionnels, permettent à France Active de soutenir des projets comme celui-ci.
Donner du sens
Si l’exemple du Tavaillon de l’Allier illustre d’ailleurs bien la dimension humaine et environnementale du contrat, MAIF propose aussi une diversité de supports adaptés à différentes convictions.
Ainsi, le contrat d’Assurance vie Responsable et Solidaire s’organise autour de trois grands axes d’investissement. Le premier, centré sur l’environnement, permet aux sociétaires de soutenir la transition écologique en investissant dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, la gestion durable des ressources ou la protection de la biodiversité. Le second, axé sur l’humain, privilégie les projets à forte utilité sociale, comme l’insertion, l’éducation, le logement ou la santé. Enfin, une approche mixte, combinant environnement et social, offre la possibilité d’agir simultanément sur ces deux plans.
En partenariat avec MAIF.