De plus en plus de marques proposent des culottes menstruelles lavables.
© DR/Smoon
INFO PARTENAIRE

Vers une nouvelle génération de protections hygiéniques ?

1930 : c’est la date depuis laquelle le secteur des protections hygiéniques féminines n’a pas connu d’innovation majeure. Résultat, les femmes ont depuis été poussées vers des produits sanitaires constellés de plastique. C’est de ce triste constat que de nouvelles marques tentent d’apporter une réponse à toutes les insatisfaites de l’offre actuelle en termes de protections périodiques.

En règle générale, une femme a ses règles à partir de la puberté jusqu’à la ménopause soit cinq jours par mois pendant environ 40 ans, l’équivalent de six ans et demi à l’échelle d’une vie. Tout ce liquide menstruel doit bien aller quelque part  ! 

Si les prémices du tampon remontent à l’Antiquité, il faudra attendre bien plus longtemps pour une réelle prise en compte de l’hygiène intime, comme le rappelle un article publié en 2020 sur France Culture au sujet des inégalités femmes-hommes dans le domaine de la santé. Ce n’est que depuis la moitié du XXème siècle que les produits d’hygiène jetables sont venus simplifier la vie des femmes. Ainsi, au fil de l’époque moderne, les protections à usage unique bourrées de plastiques sont devenues la norme. 

Selon les chiffres de Planétoscope, une femme jette en moyenne près de 15 000 protections hygiéniques au cours de sa vie. Cela représente in fine plus de 45 milliards de serviettes et tampons qui finissent à la poubelle chaque année : une catastrophe pour la planète. 

Mais au-delà de la conséquence environnementale que représentent les protections jetables, c’est aussi la question de leurs risques pour la santé intime qui prédomine : opacité sur des composants parfois toxiques, méfiance face au syndrome du choc toxique, inconfort… la liste est longue. Un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), publié en 2019, dresse la liste des composés chimiques "préoccupants" identifiés dans les protections hygiéniques jetables. S’ils ne sont pas toujours nocifs pour la santé, leur nombre reste néanmoins effarant. 

Les mentalités évoluant et le tabou se brisant peu à peu, on connaît aujourd’hui un bouleversement majeur dans la façon dont les femmes gèrent leurs règles, avec un désir de retourner vers des moyens de protections plus naturels, plus sains et moins polluants. Ainsi, de nombreuses alternatives émergent : on entend parler du flux instinctif libre, des serviettes réutilisables, de la cup menstruelle ou encore de la culotte lavable. 
 

La culotte lavable, symbole d’une nouvelle génération 

L’une des alternatives les plus populaires est la culotte menstruelle. Impossible de passer à côté tant le discours des fabricants est séduisant. En effet, ils promettent de libérer les femmes de la charge mentale que sont les règles : rien que ça ! 

Inspiré des tissus destinés à recueillir le sang menstruel dans la Grèce Antique, les "rakos", il s’agit de sous-vêtements comme les autres, à la différence qu’ils sont capables de drainer et d'absorber tous types de flux intimes.  

Parmi les marques de ce marché florissant en France, l’une a tenté de faire sa petite révolution : c’est la marque Smoon. Lancée il y a deux ans, elle promet une technologie innovante alliant performance, confort et écologie. 

D’une part, les matériaux sont normés OEKO TEX Standard 100 pour garantir l’absence de substances nocives ou pouvant présenter un risque pour la santé de la femme. De l’autre, la confection même de la culotte repose sur une méthode sans coutures, une prouesse technologique que la marque est la seule à proposer dans le monde des culottes menstruelles. Une technique pourtant bien utile, puisqu’elle agit comme une barrière anti-fuites et évite les traces disgracieuses de la culotte sous les vêtements. 

Enfin, la culotte promet zéro déchet généré (mais quelques litres d'eau), puisqu’elle se lave en machine après avoir été rincée à l'eau froide. Elle est réutilisable pendant plusieurs années et s’adapte à tous types de flux. La marque propose différentes gammes, pour les adolescentes et pour les adultes, dans l’optique de pouvoir accompagner une nouvelle génération de femmes dans les différentes parties de leurs vies. 

Pour finir, Smoon complète son engagement, en reversant 1% de son chiffre d'affaires à la Maison des femmes. Basée en Seine-Saint-Denis, cette structure accueille les femmes vulnérables ou victimes de violences en leur proposant un soutien psychologique et médical.

En partenariat avec Smoon.

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