Des friandises sans nanoparticules ou un mauvais sort ! En janvier 2018, l'UFC-Que Choisir déposait neuf plaintes contre des industriels ne signalant pas la présence de nanoparticules dans leurs produits (cosmétiques et alimentaires). Ces petites particules dont la taille varie entre 1 et 100 nanomètres sont parfois utilisées dans l'industrie alimentaire, notamment en raison de leurs propriétés spécifiques anti-agglomérantes ou colorantes. Leur présence doit être identifiée sur nos produits, selon la règlementation européenne.
Problème : les inquiétudes liées aux effets sanitaires de ces nanomatériaux, dont la petite taille leur permettait de traverser les tissus humains et de circuler dans l'organisme. Une étude menée par l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) en 2017 s'est notamment intéressée aux effets d’une exposition orale au dioxyde de titane (E171), un additif qui blanchit les bonbons et les rend lisses, et que le gouvernement veut interdire sous la forme de nanoparticules d'ici "la fin de l'année". L'étude a mis en évidence le lien entre l'exposition régulière de rats à l'additif avec l'apparition de cellules pré-cancéreuses. Selon l'Inra, ces résultats ne permettent toutefois pas d’extrapoler ces conclusions à l’homme et "pour des stades plus avancés de la pathologie".
Une expertise sur les effets sanitaires de l'utilisation des nanomatériaux dans l'alimentation a été plus globalement lancée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). En attendant d'en savoir plus, le Syndicat des Confiseurs de France s'est engagé à ne plus utiliser de dioxyde de titane et l'enseigne Casino a annoncé début octobre sa suppression de ses produits. Pourquoi faire avec si l'on peut faire sans le soir de l'Halloween ? Pourquoi ne pas également éviter les friandises trop sucrées ou contenant trop d'additifs ?
Scénario 1 : Vous êtes pressé, ce sera achat de bonbons au magasin après le travail
Des rayons aux couleurs d'Halloween et un choix ahurissant de bonbons et de gâteaux. Comment faire les bons choix quand on n'a pas le temps de préparer ses propres friandises et que les enfants déguisés s'apprêtent à frapper à la porte ? Plusieurs applications peuvent s'avérer particulièrement utiles pour ne pas acheter n'importe quoi. Parmi celles-ci, celle que l'on ne présente plus, Yuka, qui nous invite à scanner le code-barre de nos produits afin de savoir si ceux-ci sont plutôt excellents, bons, médiocres, ou mauvais pour la santé, raisons à l'appui. On ne regarde pas uniquement le résultat, mais plus précisément les "défauts" du produit si l'application en décèle. Notamment le taux de sucres et la présence de certains additifs. Si le produit n'est pas considéré comme étant "sain", Yuka propose une alternative. On peut comparer le résultat avec d'autres applications au besoin : BuyOrNot, Kwalito, ou OpenFoodFacts par exemple. On peut également se fier au NutriScore, mais celui-ci est facultatif et donc pas systématiquement présent sur les produits. On favorise par ailleurs des produits français voire régionaux, sans huile de palme, qui ne sont pas suremballés, et côté chocolat, de l'équitable !
Scénario 2 : Vous avez le temps de cuisiner
Une fin de journée aux fourneaux ? On fabrique ses propres sablés zombies d'Halloween, ses biscuits de doigts de sorcière, sa salade de fruits de l'enfer, ses monstres rigolos également aux fruits...
Mais aussi, ses cookies et muffins citrouille noix et raisins véganes :
Et son gâteau à la citrouille !
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