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INFO PARTENAIRE

Soutenir l’agriculture régénérative au quotidien, c’est possible

Selon un rapport du GIEC, l’agriculture est source d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Mais une alternative a vu le jour aux États-Unis dans les années 1980 : l'agriculture régénérative, un mode de culture et de pensée holistique qui propose des solutions face aux enjeux climatiques. Pour Omie, épicerie en ligne qui fabrique ses propres recettes, c'est aussi un acte de militantisme pour soutenir la biodiversité et les agriculteurs. 

L'agriculture industrielle a un impact non négligeable sur la santé et l’environnement. Les émissions de CO2 se répercutent sur le climat et bouleversent les chaînes d’approvisionnement : entre 50 et 70 % du carbone initialement retenu dans les sols est relâché à cause de l'agriculture industrielle, selon l’INRA. Pour libérer de l'espace et produire toujours plus, le sol est dans sa majorité labouré avec l'utilisation d'intrants de synthèse, le laissant à nu. La terre n'est plus protégée de la pluie, du vent et de la chaleur. Un exemple récent : en France, le gel d’avril 2021 a été qualifié de “calamité agricole”, 10 régions sur 13 et 50% des arbres français ont été touchés, selon le Ministère de l’agriculture et de l’environnement. 

L’agriculture régénérative comme solution aux enjeux environnementaux 

Mais l'agriculture, si elle est pratiquée selon certains principes, peut enrichir le sol et le régénérer, en remettant  en route le cycle du carbone à la base de la photosynthèse. Accélérer ce cycle permet d'augmenter la fertilité des sols et leurs capacité à filtrer et stocker l'eau, ainsi améliorer la santé des plantes et donc leurs résistances aux ravageurs et aux aléas climatiques. Cela permet de sortir de la dépendance aux intrants chimiques, mais aussi de lutter contre le réchauffement climatique en stockant du carbone dans les sols.

C'est l’objectif principal de l'agriculture régénérative qui fonctionne selon trois principes généraux, visant  à éviter au maximum la perturbation de l'écosystème, son sol et sa biodiversité : 

  • Limiter au maximum le labour des sols; 
  • Diversifier les espèces cultivées sur l'exploitation, plutôt que de tourner avec seulement trois ou quatre cultures;
  • Couvrir le sol tout au long de l'année grâce à des plantes, des cultures ou des arbres.

Comment l’entreprise Omie milite en faveur de cette vision de l’agriculture

Omie, épicerie en ligne éco-responsable, créée en 2019 souhaite démocratiser ces aspects en rappelant que tout commence par la provenance des produits, donc le sol. L’important est de le nourrir et pas seulement de le labourer, et ainsi de tendre vers une agriculture résiliente à même de résister aux chocs climatiques.  

"L'impact de ce qu'il y a dans notre assiette vient à 75 % de ce qu’on produit , et à 3-4 % du transport.  Il s’agit donc d’un sujet écosystémique : les gens qui travaillent la terre sont mieux rémunérés , on laboure moins , il y a plus de biodiversité , le sol est vivant. On sort de la dépendance aux intrants chimiques” explique Coline Burland, co-fondatrice de la marque, ayant travaillé plusieurs années pour de grands groupes alimentaires. Ainsi l’on peut réconcilier le monde qui produit et celui qui achète.”

Sans être moralisatrice, Omie souhaite rassurer et accompagner le consommateur dans cette transition en misant sur la qualité avec ses 200 références en ligne. Les produits sont engagés, cultivés et fabriqués en France dans leur majorité, en circuit court et à 65 % bio. Le but étant que le consommateur n’achète pas parce qu’il y a un label mais parce qu’il comprend la démarche. 

Entretien avec  Coline Burland co-fondatrice de la marque :

Pourquoi vous n’êtes pas une épicerie en ligne de plus ? 

On connaît très peu de boîtes, qui consacrent vraiment leur action à l'agriculture régénérative. Trois personnes y sont dédiées chez Omie. Ce n’est pas le cas dans les trois plus grands groupes de retail français. 

La transparence est notre différence !Nous soutenons les fabricants et valorisons leur savoir-faire. Aussi nous répondons toujours quand les consommateurs ne trouvent pas l’information, c'est l'humanisation de ce qu’on trouve dans son assiette : “qui produit mon alimentation ?” Comme au marché !

Comment parvenez-vous à pratiquer ces tarifs abordables en rémunérant les producteurs au juste prix ? 

On enlève les intermédiaires, par exemple la distribution ajoute une marge entre 20 et 40 % pour vendre u n produit, notamment pour le simple fait d’être présent en magasin. 

Vous arrivez à être sur tous les fronts ? anti gaspi, local, circuit court, agriculture régénérative, réduction de déchets, élaboration de recette artisanales et équilibrées (sans ajouts…),  prix très raisonnables mais rémunérateurs pour les producteurs. Comment faites-vous ? 

90% de l’activité des marques alimentaires sont consacrés à la négociation, nous consacrons 90% de notre activité à la conception des produits. Nous ne parlons pas de fournisseur mais de partenaires, ainsi des synergies se créent , on leur donne accès à l’ensemble de nos informations. 

Enfin, nous faisons des recherches et des tests au préalable, et nous nous basons sur un savoir-faire français, par exemple nous allons fabriquer des madeleines sans émulsifiant et sans sirop de glucose. C'est la co-construction qui nous permet d’aller sur autant de sujets en même temps !

Screenshop de l'application Omie
© Omie

Si Omie est une marque éco-responsable sur toute la chaîne de production, elle ne néglige pas non plus la filière transport et s’associe avec La Poste, qui a le bilan carbone le plus positif, dans des emballages 100% recyclables sans plastique. La livraison est donc aussi éco-responsable et se fait à vélo pour la ville de Paris et sa banlieue. 

En partenariat avec Omie.

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