Au terme d'une semaine de débats parfois tendus entre la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson et les sénateurs, le projet de loi a été adopté par 342 voix pour, et une seule contre.
Le texte, qui doit maintenant aller à l'Assemblée nationale, interdit la destruction des invendus non alimentaires. Il renforce l'information du consommateur avec la mise en place d'un "indice de réparabilité" pour les équipements électriques et électroniques. Il étend également le principe du pollueur/payeur à de nouveaux secteurs : jouets, matériaux de construction, articles de sports, de bricolage, ou encore lingettes ou produits du tabac.
"On aura prouvé que le Sénat n'est pas une assemblée de ringards climatosceptiques", a déclaré le président de la commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable Hervé Maurey (centriste). "Le texte est enrichi après son passage au Sénat", a estimé Mme Poirson.
Malgré l'insistance de la ministre, le Sénat, dans un quasi-consensus, est resté sur ses positions quant à la consigne, la réservant au réemploi et à la réutilisation. Il s'est donc refusé à l'étendre au recyclage des bouteilles en plastique.
Avec AFP.
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