79 % du plastique produit dans le monde depuis 1950 se trouve aujourd’hui en décharge ou dans la nature selon la revue américaine Science Advances.
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INFO PARTENAIRE

La vaisselle jetable végétale : quels avantages ?

En plein boom en France, la vaisselle jetable végétale participe à la lutte contre le plastique et au zéro déchet. Quels sont ses atouts et ses enjeux ?

Saviez-vous que vous pourriez ingérer jusqu’à cinq grammes de plastique chaque semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit selon un rapport de WWF publié en juin 2019 ?

Confectionnée en bois, papier, carton, bambou, bagasse (résidus de canne à sucre), feuille de palmier ou encore en bioplastique, la vaisselle végétale (ou biosourcée) connaît une forte croissance en France. 

Cela fait déjà quelques mois que certains objets en plastique jetables ne font plus partie de votre quotidien : pailles, couverts, gobelets, verres, assiettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrène expansé, piques à steak et bâtonnets mélangeurs pour boissons… Portée par la prise de conscience écologique croissante chez les Français, la vaisselle jetable végétale profite naturellement de l’interdiction de ces plastiques à usage unique, via le décret d’application publié fin 2019 au Journal Officiel, faisant suite à l’adoption de la loi EGalim. Mais quels sont ses bénéfices au quotidien ?

La vaisselle jetable végétale : une alternative sérieuse au plastique

C’est sûr, le plastique n’est plus fantastique ! Alors que le gouvernement français s’est fixé avec sa Feuille de Route Économie Circulaire un objectif de 100 % de plastiques recyclés en 2025, seulement 21,3 % du plastique est actuellement recyclé en France selon l’ADEME (contre 30 % en Europe). Véritable avancée écologique, la vaisselle jetable végétale limite les déchets plastiques qui polluent la nature et les océans, ou finissent en décharge. Pratique et biodégradable, elle restreint en effet l’utilisation du plastique dans la vente à emporter, la restauration, mais aussi à la maison. Autre atout de taille : elle peut être recyclée et même compostée. Contrairement au plastique qui mettra 500 ans à se dégrader, elle ne laissera ni résidu toxique ni métaux lourds sur terre. Et ce n’est pas tout : elle limite aussi les émissions de CO2 lors de sa fabrication et de son incinération.

Le respect de la planète pour les générations futures

Avec plus de 350 références, la société Compos’Table est depuis plus de cinq ans le distributeur officiel en France du groupe écossais Vegware, spécialiste mondial de la vaisselle jetable végétale compostable. Pionnière du bioplastique PLA en France à son lancement, ce matériau représente aujourd’hui un tiers de ses ventes. On le retrouve dans des récipients, pots et couvercles pour sauces, mais aussi à l’intérieur de gobelets à boisson chaude pour remplacer les revêtements plastique en polyéthylène (PE). 

"Toute notre vaisselle jetable est 100 % végétale. Nécessitant moins d’énergie lors de sa fabrication, elle génère 50 à 90 % d’émission de CO2 en moins que le plastique pétro sourcé. Le papier et le carton sont naturellement biodégradés au bout de plusieurs mois dans un composteur à bac domestique en fonction du degré de chaleur, du taux d’humidité et de l’aération, tandis que notre bioplastique PLA est compostable industriellement en quelques semaines", explique Cédric Loix, responsable marketing, recherche et développement de Compos’Table.

Dès 2022, la société proposera également des contenants réutilisables en verre et en plastique biosourcé aux restaurateurs, en réponse à la récente loi anti-gaspillage pour une économie circulaire adoptée par le ministère de la Transition écologique.

Le bioplastique PLA est compostable industriellement

Même si le recyclage de la vaisselle jetable végétale n’est pas totalement garanti en France, les habitudes de consommation changent bel et bien. Parmi les matériaux végétaux, la demande en bioplastique PLA est en forte croissance de la part des particuliers, comme des professionnels des secteurs cosmétiques, des pièces automobiles ou encore des  imprimantes 3D. Qu’est-ce qui se cache derrière le sigle PLA ? Il s’agit d’acide polylactique : un bioplastique 100 % biodégradable et biosourcé. Ce n’est pas un hasard si TotalEnergies a choisi de devenir, d’ici 2024, un des leaders mondiaux du PLA à partir de sucre ou d'amidon de maïs.

Vous n’avez pas accès au compostage à la maison et souhaitez tout de même recycler vos poubelles ? Pas de panique, il existe tout un tas de solutions autour de vous qui collectent et compostent les déchets organiques des particuliers, des professionnels ou des collectivités. Par exemple, la marque BioBurger s’est associée à Moulinot, une structure qui collecte les déchets (dont d’ailleurs la vaisselle de Compos’Table), les traite et en fait un compost redistribué aux agriculteurs et particuliers en demande. 

Vers l’industrialisation du compostage du bioplastique ?

Contrairement à l’Angleterre, l’Écosse, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, qui compostent industriellement le bioplastique PLA en douze semaines, il n’est pas encore possible de le faire en France. "Le bioplastique PLA se développera pleinement en France, quand un système de collecte et une vraie filière de compostage industriel à grande échelle seront mis en place mais certaines innovations actuelles françaises pourraient également changer la donne avec la possibilité de le composter domestiquement", conclut Cédric Loix. 

En partenariat avec Compos’Table.

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