À l’heure où le changement climatique est reconnu comme une extrême menace pour la société et où la surconsommation est considérée comme un facteur risque de celui-ci, Oney s'associe à OpinionWay et publie une étude, analysant les comportements des consommateurs de quatre pays européens : la France, l’Espagne, le Portugal et la Hongrie. L’analyse se concentre principalement sur la consommation raisonnée, auprès de 1000 personnes interrogées dans chaque pays à la fin de l'été dernier. 90 % des répondants disent attendre de l'engagement de la part des enseignes.
Les principales préoccupations des consommateurs
"90 % des consommateurs européens se disent sensibles à la consommation raisonnée et ont le sentiment d’agir pour tendre vers cet objectif", souligne l’étude. Pour y parvenir, les sondés mettent en lumière trois critères principaux. Le gaspillage alimentaire se place en haut du podium avec une importance de 68 % pour les Français et 66 % pour les Portugais, suivi de très près par l’obsolescence programmée avec près de 50 % de réponses tous pays confondus. Enfin, les modes de fabrication des produits accèdent à la troisième place des préoccupations des Européens (à plus de 30 %, dont 34 % en France).
Produits bio, locaux, ou d’occasion…
Puisqu’ils sont 90 % à être sensibles à une consommation raisonnée, comment y parviennent-ils ? Depuis trois ans, les pratiques responsables s’accentuent : près d’un consommateur sur deux consomme plus de produits bio, locaux, trie ses déchets, achète des produits recyclables et/ou recyclés. En France, ils sont 51 % à consommer bio, local et à trier leurs déchets, contre 36 % à acheter des produits recyclés. La seconde main fait aussi davantage partie de leurs habitudes de consommation. En effet, 80 % des consommateurs européens déclarent ainsi avoir déjà acheté de l’occasion : 89 % d’Espagnols et 85 % de Français.
Des nouveaux critères d’achat émergent. En dehors du prix qui se place en première place pour les quatre pays (environ 80 %), l’impact sur la santé est le second critère le plus important pour l’Espagne et le Portugal avec respectivement 65 % et 57 % des répondants qui le considèrent comme un élément incontournable dans le choix d’un produit. Quant aux Français, le critère qui se place en second est la performance du produit ainsi qu’une durée de vie plus longue (54 %).
Un manque de confiance
Plus de la moitié des sondés ne croit pas aux promesses des marques en matière de développement durable. Et ils sont en grande majorité peu convaincus quant à la possibilité de limiter le réchauffement climatique grâce aux innovations technologiques : 12 % seulement en France contre 21 % en Hongrie ou en Espagne. En revanche, près de 90 % des consommateurs attendent des marques qu’elles s’engagent ou les aident à mieux consommer.
Le secteur bancaire au cœur du changement
Le secteur de la banque interpelle aussi les Européens : ils sont plus de 80 % en attente d’un rôle de conseil et d’accompagnement via un service gratuit de conseil budgétaire, tout en souhaitant que le volet environnemental soit pris en compte, puisque près de 80 % des consommateurs souhaitent que les banques mettent en place des outils pour mesurer l’impact carbone des achats. Quant au choix de leur banque, ils sont 75 % se disant prêts à choisir leur banque en fonction de ses engagements durables, tels que la mise en place de prêts à taux réduits pour les achats durables ou encore des partenariats avec des entreprises engagées.
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