Si la situation tend à s’améliorer, nombre de Français sont toujours confrontés à une importante pénurie de carburant. Selon les chiffres du Figaro, 10,5 % des stations-service de l’Hexagone ne disposaient pas d’essence ou de diesel au matin du 3 avril. C’est d’ailleurs en région parisienne que la situation était la plus critique, puisqu’à titre d’exemple, 52,6 % des pompistes se déclaraient en pénurie dans les Hauts-de-Seine, contre 37,5 % dans la capitale. Pour faire face à cette raréfaction de "l’or noir" et plus largement économiser tout en adoptant une conduite plus respectueuse de l'environnement, ID revient pour vous sur les principes de l’éco-conduite.
L’éco-conduite, une question d’habitude
Adopter un comportement de conduite citoyen, c’est la garantie de faire des économies. Selon l’ADEME, l’éco-conduite permet de faire cinq pleins en moins chaque année. Cette conduite éco-responsable permet aussi de lutter à son échelle contre le réchauffement climatique. Par exemple, en baissant son allure de 10km/h sur l’autoroute, on pourrait économiser entre 3 et 5L de carburant et réduire ses rejets de CO2 d’environ 12,5 % (pour un trajet de 500km). Et ce, sans rallonger le temps de trajet : on perdrait alors seulement 18 minutes sur un trajet Lyon-Paris. Enfin, elle relève aussi d’un enjeu de sécurité routière : une conduite modérée réduit de 10 à 15 % le nombre d’accidents sur les routes.
Des gestes simples
Mais concrètement, quels gestes faut-il adopter au quotidien pour devenir éco-conducteur ? Réduire sa vitesse apparaît comme le plus important d’entre eux. Mais l’éco-conduite, c’est aussi une conduite douce, fluide, zen... En effet, les à-coups, les accélérations brutales ou le régime moteur un peu trop poussé augmentent la consommation de carburant. À l’arrêt, il faut éviter de laisser son moteur tourner plus de 20 secondes. Aussi, mieux vaut s’arrêter puis redémarrer son véhicule. Et lorsque l’on réactive le moteur, il est conseillé de rouler doucement sur les cinq premiers kilomètres : toujours selon l’ADEME, la surconsommation en ville d’un moteur froid est de 45 % sur le premier kilomètre.
Vérifier régulièrement la pression de ses pneus est également une habitude à prendre. Des pneus sous-gonflés feront grimper la consommation de carburant jusqu'à plus de 2 %, estime l'ADEME. Avant un long trajet tel qu'un départ en vacances, il est conseillé de les surgonfler légèrement. Il existe enfin d’autres astuces pour réduire sa consommation d’essence, comme alléger son véhicule en enlevant des accessoires (coffres de toit, porte-vélo …) lorsqu’ils ne sont pas utiles. Dernière recommandation : ne pas abuser de la climatisation. Sur un trajet de 100km, réduire sa clim’ permet d’éviter jusqu’à 15 % d’émissions de CO2.
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