Elle s'est autosaisie pour avis, lequel doit analyser la manière dont l'information que fournissent les systèmes de notation est susceptible d'orienter les décisions d'achat des consommateurs, explique un communiqué.
Ces systèmes, qui se développent au travers d'applications numériques, s'intéressent par exemple à la qualité nutritionnelle, l'impact environnemental ou l'efficacité énergétique, souligne l'Autorité.
Présents dans de nombreux secteurs tels que l'agro-alimentaire, les produits cosmétiques, le textile, ou encore l'électroménager, ces systèmes peuvent être issus d'organismes publics mais aussi être proposés par des associations de consommateurs ou des sociétés indépendantes du secteur dont les produits ou services sont notés.
De nouveaux critères
Dans un premier temps, l'Autorité indique qu'elle s'intéressera au fonctionnement et à la construction de ces systèmes - notamment à la nature des données utilisées et aux méthodes de calcul -, mais aussi à la restitution de ces informations sous forme de notation aux consommateurs.
Elle entend aussi examiner le rôle des différents acteurs publics ou privés qui participent à l'élaboration de ces systèmes, ainsi qu'à leur usage une fois qu'ils sont mis en place.
L'Autorité regardera également dans quelle mesure ces systèmes de notation stimulent l'innovation des entreprises en faveur de produits ou services plus vertueux en termes de durabilité, et s'intéressera sur les conséquences de la multiplication et de la coexistence des systèmes de notation au sein d'un même secteur.
Avec AFP.
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