L'observatoire météorologique de Mauna Loa à Hawaï.
©NOAA
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Royaume-Uni : la rubrique météo de The Guardian parle de pluie, de beau temps et… d'émissions de CO2

La rubrique météo du quotidien The Guardian inclut désormais le taux de CO2 présent dans l’atmosphère : il s’agit d’une première dans l’histoire de la presse.

Depuis le 5 avril, la rubrique météo du quotidien britannique The Guardian accueille de nouveaux chiffres. À la suite d’un courrier de lecteur, la rédaction en chef a décidé de préciser chaque jour le taux de CO2 présent dans l’atmosphère. Ainsi, The Guardian publiera chaque jour les bilans carbone réalisés par l’observatoire de Mauna Loa à Hawaï, géré par la NOAA - National Oceanic and Atmospheric Administration.

Aux côtés du bilan carbone quotidien, le journal publiera les niveaux de CO2 présents dans l’atmosphère durant les années précédentes afin d’établir une comparaison, mais également les chiffres correspondant au début de l’époque pré-industrielle – durant laquelle la concentration de CO2 dans l’atmosphère s’élevait à 280 "ppm" - parties par million - (soit 0,028 %), ainsi que le niveau jugé "gérable à long terme" de 350 ppm (0,035 %), proposé en 2008 par James Hansen - qui travaillait alors à la NASA. Ces données s’appuient sur la courbe de Keeling, publiée dans l’article du Guardian.  

La courbe de Keeling montre l’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère entre 1958 et aujourd'hui.
©The Guardian

La courbe de Keeling montre l’évolution de la concentration de CO2 dans l’atmosphère terrestre depuis 1958. Ce graphique se base sur les mesures réalisées continu à l'observatoire de Mauna Loa. 

Il s'agit d'un tâche difficile mais nous espérons que suivre au quotidien l'augmentation du taux de CO2 au quotidien permettra de concentrer l'attention sur ce problème. The Guardian

Les émissions de CO2 sont la principale cause du réchauffement climatique sur Terre, et mesurer la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est le meilleur moyen de comprendre comment la combustion massive d’énergies fossiles modifie activement le climat. De plus, les "ppm" - parties par million - constituent une unité de mesure internationale et particulièrement représentative : le réchauffement de la planète, les vagues de chaleur, les tempêtes, les sécheresses... Tout cela dépend du rythme auquel ces émissions augmentent ou diminuent, et du laps de temps durant lequel elles se stabilisent à un niveau élevé.  

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