L'utilisation des drones s'est démocratisée dans les casernes de pompier pour prévenir des incendies.
©Dmitry Kalinovsky/Shutterstock

Drone-éolienne et vélo solaire : tour d'horizon des solutions présentées au salon Vivatech à Paris

Drones, éoliennes, panneaux solaires, moyens de transport... Au salon européen de la tech Vivatech à Paris, plusieurs start-up exposent cette semaine leurs innovations pour la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. En voici quatre exemples.

Un "drone-éolienne"

Afin d'atteindre la puissance des vents d'altitude qui génèrent une plus forte énergie éolienne, Aldo Cattano a mis au point Skypull, un "drone-éolienne" qui monte jusqu'à 400 mètres dans le ciel, là où une éolienne classique ne peut aller au-delà des 100 mètres.

Skypull est relié au sol par un robuste câble. Le drone-éolienne est "complètement libre dans le ciel, à la manière d'un kitesurf ou d'un cerf-volant", explique Aldo Cattano.

Cette technologie produit la même quantité d'énergie qu'une éolienne en étant constituée de 90% de matériel en moins et dont le coût énergétique est inférieur à 50%, selon la start-up.

Une boîte solaire et éolienne

La société Wind my roof a développé la "Wind box", un module de production d'électricité pour toitures de bâtiments qui combine d'une part l'éolien avec une turbine horizontale, et d'autre part le solaire avec des panneaux photovoltaïques sur le dessus de la boîte.

"L'intérêt de faire deux en un, c'est qu'on va produire toute l'année. Avec l'éolien, on va plus produire en automne et en hiver et avec le solaire on va plus produire au printemps et en été", explique le cofondateur Antoine Brichot.

L'électricité de ces boîtes de 300 kg est soit directement consommée par le bâtiment, soit stockée. Avec deux Wind box, on pourrait recharger 900 trottinettes électriques par an.

"Ce n'est pas voué à être un remplacement électrique, mais un complément pour favoriser la transition énergétique", dit Antoine Brichot.

Un vélo-voiture solaire

"La voiture de demain est personnalisée et économe", lance Benoît Trouvé, le fondateur de Midipile, un véhicule moitié vélo cargo, moitié voiture urbaine qui possède quatre roues, est fin comme un scooter et est doté de panneaux photovoltaïques sur son toit.

L'idée est d'être confortablement installé dans un habitacle sécurisé et de pouvoir se déplacer en pédalant, tout en étant aidé par un moteur fonctionnant à 96% à l'énergie solaire. Vitesse maximum : 45km/h. Autonomie : 170 km.

Une application contre la voiture

"Aujourd'hui, l'enjeu en matière de réduction des émissions faites par les voitures est crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique", déclare Laurent Bouzon, cofondateur de Lyko, une start-up qui développe l'application "qui mettra fin à l'utilisation de la voiture".

Son objectif : combiner toutes les offres de transports sur une seule application, du vélo, en passant par la trottinette, le scooter, le taxi, le covoiturage, au train. Avec paiement et réservation compris.

La start-up est parvenue à connecter près de 2 000 opérateurs de transports à sa technologie. "L'idée c'est vraiment de simplifier l'accès à tous ces modes de transports via une seule et même application pour convaincre l'utilisateur d'abandonner sa voiture", espère le directeur général.

Avec AFP

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