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#Restauronsdesvies : les Compagnons bâtisseurs lancent une campagne contre le mal-logement

Une première campagne de collecte est mise en place par l’Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs afin de continuer ses actions de rénovation des logements précaires et "sensibiliser le public à la cause d’un habitat digne pour tous".

L’Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs (ANCB) lance, mardi 13 novembre 2018, la campagne #Restauronsdesvies, une campagne visant à recueillir des dons afin de soutenir leurs actions contre le mal-logement.

L’association, présente sur le territoire français depuis plus de 60 ans, accompagne les personnes dans le besoin qui se trouvent dans des logements dégradés et qui n’ont pas les capacités financières et techniques pour les remettre en état. Leur méthode phare : l’"auto-réhabilitation accompagnée". Des compagnons viennent ainsi assister les locataires ou propriétaires en demande, afin d’effectuer – ensemble – les travaux nécessaires à l’amélioration de l’état de leur logement. "Ma maison était délabrée. Je ne connaissais rien et je n’avais pas les moyens financiers" raconte Oumar, qui a fait appel aux Compagnons bâtisseurs, pour effectuer des travaux chez lui.

Transmettre le savoir-faire

Cet accompagnement a également pour objectif de permettre aux bénéficiaires de pouvoir poursuivre des travaux seuls voire transmettre leurs savoirs auprès de leur entourage.

Isabelle, locataire marseillaise, a également fait appel aux Compagnons bâtisseurs, qui l’ont aidée à refaire les peintures et l’électricité. "J’ai appris à faire des choses. Cela m’a redonné de l’énergie et j’ai continué à effectuer des travaux lorsque les compagnons sont partis", se réjouit-elle. "L’aspect social est le plus important", explique Abdelkebir Taoussi, animateur technique au sein de l’organisme. "Sur le chantier, on essaie d’impulser une dynamique dans le quartier pour créer une certaine entraide entre les voisins."

L’association rappelle que le mal-logement touche aujourd’hui trois millions de personnes en France, selon les chiffres de la fondation Abbé Pierre.