Selon les premiers résultats d'une étude réalisée par des chercheurs de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) en collaboration avec l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l'effet cocktail de pesticides à faible dose par l’alimentation montre des perturbations métaboliques chez l'animal.
"Les animaux exposés par l’alimentation à de faibles doses de pesticides prennent plus de poids et présentent des perturbations métaboliques (diabète, stéatose hépatique) typiques des complications de l’obésité", indique l'étude. Ces perturbations diffèrent d'un sexe à l'autre. Tandis que les mâles présentent un diabète, une accumulation de graisses dans le foie (stéatose) et un surpoids significatif, du côté des femelles ont été constatées des perturbations hépatiques telles que le stress oxydant et une modification de l’activité du microbiote intestinal.
Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue Environmental Health Perspectives.