Il y a eu une "amélioration sans précédent de la qualité de l'air sur les dix dernières années. La pollution de l'air (...) a baissé de 40%", s'est félicité mercredi Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris en charge du plan climat, de l'eau et de l'énergie, citant une étude d'AirParif.
En conséquence, la qualité de l'air dans la capitale n'a franchi aucun seuil règlementaire en 2024, a ajouté M. Lert.
La ville de Paris a annoncé avoir déposé en juin un recours en contentieux contre le plan de protection de l'atmosphère d'Île-de-France 2025-2030.
Ce document, "qui fixe les grandes orientations de la politique de l'État pour améliorer la qualité de l'air sur notre territoire", n'est "pas du tout à la hauteur de l'urgence sanitaire", a argumenté M. Lert.
La suppression de la ZFE fragilise les objectifs pour 2030
"Le problème de ce plan, c'est qu'il prévoit comme mesure phare la mise en place de la ZFE (zone à faibles émissions, ndlr)", dispositif qui devait restreindre la circulation des véhicules les plus polluants mais dont la suppression a été actée en juin à l'Assemblée nationale.
"Ce plan est obsolète parce que nous n'atteindrons pas d'autant plus les objectifs fixés pour 2030 avec la suppression des mesures qui sont les plus importantes", a lancé M. Lert.
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Entre 2012 et 2022, les niveaux de pollution auxquels sont exposés les Parisiens ont baissé de 40% en moyenne pour le dioxyde d'azote et de 28% pour les particule fines, selon une étude d'AirParif publiée mercredi.
Néanmoins "la pollution de l'air reste la première cause de mortalité et de maladies chroniques à Paris", a averti la mairie de Paris dans un communiqué.
Selon l'Observatoire régional de santé Île-de-France, cité par la mairie, 11,4% des décès annuels à Paris sont liés aux particules fines et 5,4% au dioxyde d'azote.
Avec AFP.
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