Entre 1 et 2 millions de Français seraient touchés par la "maladie du soda".
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Santé

"Maladie du soda" : il est (vraiment) temps d’arrêter la malbouffe

Cette maladie liée à une alimentation trop riche en sucres et en graisses toucherait de plus en plus de Français.

On en parle depuis 2017, mais la "maladie du soda", "maladie de la malbouffe" ou "NASH" ( pour "non alcoholic steato hepatis", en français "stétaose hépatique non alcoolique") continue à faire son chemin dans l’Hexagone. Elle était l’un des sujets phares lors du congrès européen d’hépatologie qui se tenait la semaine dernière porte de Versailles, rappelle le Parisien, et a récemment fait l'objet de l’ouvrage du Dr Dominique Lannes, médecin hépato-gastro-entérologue, NASH : la maladie de la malbouffe, paru le 7 mars 2018 aux éditions Flammarion.

Ainsi, environ 30 % de la population présenterait trop de graisse dans le foie. L’étape suivante, qui toucherait entre 1 et 2 millions de Français est la NASH, que Dominique Lannès, comme certains de ses confrères, qualifie de "mal du siècle". Cette maladie "invisible" n’a pas de traitement à ce jour, et peut dans les cas les plus graves entraîner cirrhoses et cancer du foie. Ici, ce n’est pas l’alcool qui en cause, mais simplement l’alimentation. Manger trop gras et trop sucré atteint le foie.

Le but de l’ouvrage "n’est pas de semer la panique" explique l’auteur dès l’avant-propos, "mais d’informer assez pour obliger à la vigilance et aux mesures de première nécessité." Alors que faire pour épargner son foie ? Adopter quelques règles simples : en premier lieu, manger moins sucré et éviter les aliments gras - 60 millions de consommateurs pointait du doigt dans un hors-série paru cette semaine les aliments à proscrire, car trop riches en sucres et en gras, notamment -, faire une activité physique régulière, et limiter sa consommation d’alcool.