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Le chiffre

L'expansion des réseaux cyclables pourrait permettre d'éviter 10 000 morts prématurées par an

Une nouvelle étude, menée sur la base de données recueillies dans 167 villes européennes, montre les impacts sanitaires d'une généralisation des modes de déplacement à vélo.

Il n'est jamais inopportun de souligner à quel point la pratique du vélo peut être bonne pour la santé. C'est ce qu'est venue rappeler, lundi 15 janvier, une étude parue dans la revue Preventive Medicine, qui explore les impacts économiques et sanitaires d'une expansion des réseaux cyclables dans les villes européennes.

Dans le détail, les chercheurs du Barcelona Institute for Global Health estiment que la généralisation des déplacements à vélo, à hauteur de 24,7 % des trajets quotidiens, pourrait permettre d'éviter plus de 10 000 morts prématurées par an. Ce en raison des bénéfices liés à l'activité physique associée, « dont les avantages l'emportent sur les effets nuisibles de la pollution atmosphérique et des accidents de la circulation ».

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques se sont penchés sur le cas de 167 villes européennes et ont exploré quatre scénarios, selon l'expansion potentielle des réseaux. Conclusion, l'aménagement de pistes cyclables dans toutes les rues présenterait évidemment les plus gros avantages sanitaires, mais une augmentation de 10 % pourrait déjà déboucher sur un impact net et permettre d'éviter des morts prématurées.