Selon un premier extrait d'une étude menée par les scientifiques du Global Center for Clean Air Research de l'Université de Surrey au Royaume-Uni, et dévoilée le 10 août par ScienceDirect, les bébés promenés en landau seraient plus sérieusement exposés que leurs parents aux polluants présents dans l'air, comme les particules fines rejetées par les voitures. Les chercheurs ont mesuré une moyenne d'exposition aux polluants 60 % supérieure chez les bébés en poussette que chez les adultes.
Sur une variété de poussettes utilisées pour les mesures, les scientifiques ont établi une moyenne de hauteur de respiration entre 0,55 et 0,85 mètre. Or, les concentrations de polluants sont les plus critiques en-dessous d'un mètre du sol. L'observation des caractéristiques de déplacement des particules autour des poussettes ont également permis de montrer que l'air respiré par les bébés en poussette est soumis aux conditions météorologiques et aux mouvements du trafic routier.
Prashant Kumar, l'un des auteurs de cette expérimentation cité par l'Université de Surrey, insiste sur la vulnérabilité des bébés face à la pollution atmosphérique :
Lorsque vous prenez en compte le niveau de vulnérabilité des bébés à cause de leurs tissus, de leur système immunitaire et de leur développement cérébral à ce stade précoce de leur vie, il est extrêmement inquiétant qu'ils soient exposés à ces niveaux dangereux de pollution.
Les chercheurs proposent en outre des solutions pour réduire l'exposition des bébés aux polluants, comme un dispositif de filtrage de l'air placé autour de l'enfant, ou encore des séparations entre la chaussée et le trottoir. En termes de mesures anti-pollution, le document précise qu'il est préférable de prendre les transports en commun.
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