Ce référendum simplifié se fera "dans les bureaux de vote", "sur la base des fichiers électoraux", et devra "répondre à une question très simple : continue-t-on ou pas avec les trottinettes en libre-service ?", a expliqué l'élue socialiste. L'ex-candidate du PS à la présidentielle penche pour "qu'on arrête". "Mais je respecterai le vote des Parisiens", a-t-elle souligné.
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Nous avons un vrai problème avec les trottinettes en libre-service qui encombrent les rues. Je ferai voter les Parisiens sur cette question le 2 avril. Mon idée c’est que l'on arrête. Je respecterai leur vote.https://t.co/AjqRTDQQFo
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) January 15, 2023
Une consultation récente des Parisiens a montré que le sujet était "très clivant", selon elle. Fin septembre, la mairie avait menacé les trois opérateurs Lime, Dott et Tier, qui totalisent une flotte de 15 000 véhicules, de ne pas renouveler leur contrat. Celui-ci arrive à échéance fin mars.
Coût environnemental en question
Entre les accidents et les utilisateurs circulant à deux ou sur les trottoirs, parsemés de trottinettes mal garées, Paris s'interroge sur le "rapport coût/bénéfices" des trottinettes, ainsi que sur leur "coût environnemental", avait indiqué David Belliard, l'adjoint aux mobilités et à la voirie. Le débat ne concerne pas les trottinettes des particuliers pour lesquelles il n'y a "pas de souci", affirme Anne Hidalgo.
Mais le libre-service, ou free floating, "n'est pas écolo" et "les salariés de ces sociétés ne sont pas correctement protégés" sur le plan social, fait-elle valoir. "C'est encombrant, c'est dangereux", ajoute dans une réaction à l'AFP David Belliard qui a choisi le camp du non, pour "apaiser nos rues et trottoirs". "On a trop de remontées négatives", résume-t-il.
Pour sauver leur place dans une des villes les plus visitées au monde, un marché très symbolique, les exploitants avaient formulé fin novembre onze propositions pour renforcer la sécurité des utilisateurs comme des piétons et mieux intégrer les engins dans l'espace public. Parmi celles-ci, une plaque d'immatriculation pour faciliter la verbalisation des utilisateurs qui grillent les feux ou roulent à deux.
Selon les chiffres des opérateurs, les utilisateurs de trottinettes sont plutôt jeunes (33 ans en moyenne) et locaux (à 85 % résidents du Grand Paris).
Avec AFP.
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