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L’abécédaire de la durabilité pour les investisseurs

Nous avons élaboré un glossaire des principaux termes du vocabulaire de la durabilité pour les investisseurs. Il sera mis à jour au fil du temps.

Le développement durable, une fois pris en compte, est devenu essentiel pour de nombreux investisseurs.

Les conséquences sur la planète (comme le changement climatique et la perte de biodiversité) ainsi que sur les personnes (par exemple par le traitement des travailleurs) sont des sujets quotidiens de l’actualité.

Nous pensons que les entreprises et les pays qui s’adaptent à ces problèmes et défis devraient prospérer, au contraire de ceux qui ne le feront pas. Les implications pour les bénéfices et les cours des actions et des obligations sont évidentes.

Bien que ses principes soient assez simples, force est de reconnaître que le domaine de la durabilité est devenu une mer d’acronymes et de termes techniques.

C’est à ce stade que nous intervenons. Nous avons ainsi compilé un lexique des termes clés de A à Z que les investisseurs pourront feuilleter. Il sera mis à jour au fil du temps.

La limite des 2 °C ou « 2 degrés » : il a été largement convenu que contenir la hausse moyenne des températures mondiales à moins de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels d’ici la fin de ce siècle pourrait contribuer à enrayer les pires catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique. Voir également « Accord de Paris ».

Actionnariat actif : chercher à influencer activement le comportement des entreprises de sorte que les sociétés dans lesquelles nous investissons soient gérées de manière durable. Cela permet à la fois de protéger et d’accroître la valeur des investissements.

Best-in-class : une entreprise ou un pays qui arrive en tête de ses pairs en termes de pratiques et de performance de durabilité.

Empreinte carbone : une mesure des émissions de gaz à effet de serre d’un groupe, d’une personne, d’une entreprise ou d’un pays. Les indicateurs communs incluent les émissions totales de carbone ou l’intensité en carbone.

Intensité en carbone : les émissions de carbone d’un groupe, d’une personne, d’une entreprise ou d’un pays par million de dollars de chiffre d’affaires.

Carbone négatif : une entité dont l’activité supprime plus d’émissions de carbone de l’atmosphère qu’elle n’en ajoute.

Neutralité carbone : atteindre des émissions de carbone nettes nulles en équilibrant les émissions existantes et les compensations carbone. Contrairement à « zéro émission nette », la neutralité carbone est souvent (mais pas toujours) validée ou certifiée par un tiers. L’utilisation de ces termes varie d’une région à l’autre.

Compensation carbone : compenser vos émissions de carbone totales en finançant des activités négatives en matière de carbone dans un autre secteur. Les entreprises compensent souvent leurs émissions existantes en investissant dans des projets tels que des plantations d’arbres.

Prix du carbone : attribuer un coût à l’émission de CO2 dans l’atmosphère, généralement sous la forme d’une redevance par tonne de CO2 émise, ou limiter le total des émissions que les entreprises peuvent produire et délivrer des permis d’émission. La mise en place d’un coût économique sur les émissions est souvent considérée comme la manière la plus efficace d’encourager les pollueurs à réduire la quantité de gaz qu’ils rejettent dans l’atmosphère.

La VaR carbone : un modèle développé par Schroders pour mesurer la manière dont les prix du carbone peuvent affecter les bénéfices d’une entreprise. Il estime l’impact sur les bénéfices des entreprises d’une hausse des prix du carbone à 100 $ par tonne.

Économie circulaire : une économie dans laquelle il n’y a pas de déchets parce que les ressources ne sont jamais éliminées : elles sont continuellement recyclées ou réutilisées.

Technologies propres : une gamme de produits, de services et de processus qui réduisent l’utilisation des ressources naturelles, réduisent ou éliminent les émissions et les déchets et améliorent la durabilité environnementale. Les éoliennes et les véhicules électriques en sont deux exemples.

Tableau de bord du changement climatique : outil propriétaire de Schroders qui suit les progrès réalisés pour limiter la hausse des températures mondiales à 2°C. Le tableau de bord comprend 12 indicateurs objectifs, allant de l’action politique aux prix du carbone et à l’utilisation des combustibles fossiles, et indique actuellement une hausse proche de 4°C. Ces informations peuvent aider les investisseurs à comprendre l’ampleur des changements requis et à identifier les domaines de risque et d’opportunité d’investissement.

Dérèglement climatique : la nature changeante de notre climat mondial, comme les températures de réchauffement et la montée du niveau des mers, en raison à la fois des conditions climatiques naturelles et de l’activité humaine. Ne pas confondre avec le réchauffement climatique, qui se concentre uniquement sur la hausse des températures due à l’activité humaine.

Neutralité climatique : atteindre zéro émission totale de tous les gaz à effet de serre tels que le méthane et l’oxyde nitreux, et pas seulement le dioxyde de carbone. Une fois que les engagements en faveur de la neutralité carbone deviennent communs, nous pensons que les engagements vont devenir plus stricts en progressant vers la neutralité climatique.

Démarches collectives ou collaboratives d’engagement : collaborer avec d’autres actionnaires institutionnels afin d’influencer la direction de l’entreprise et d’apporter des changements positifs. Les démarches collectives d’engagement peuvent inclure des rencontres avec les entreprises menées conjointement avec d’autres actionnaires, via des organisations associatives ou d’autres groupes plus informels. Climate Action 100+ en est un exemple.

CONTEXT : un outil interne procurant une approche structurée d’analyse de la relation d’une entreprise avec ses parties prenantes et de la durabilité de son modèle économique. Basé sur plus de 250 indicateurs provenant de plus de 75 sources de données, il fournit des informations claires et objectives sur la manière dont les entreprises gèrent les questions ESG importantes et fournissent des informations plus approfondies aux investisseurs.

Conférence des Parties (COP) : l’organe décisionnel le plus élevé de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se réunit chaque année pour mettre en œuvre la Convention. L’objectif ultime de la Convention est de stabiliser les gaz à effet de serre à un niveau acceptable. L’Accord de Paris est né à la COP21.

Controverses concernant les entreprises : lorsqu’une entreprise ou un représentant se comporte de manière inappropriée, non éthique ou négligente, ce qui a un impact négatif sur les parties prenantes (p. ex. cause d’un accident majeur ou d’une violation des droits de l’homme) et entraîne une atteinte à la réputation ainsi que, dans certains cas, l’effondrement complet de l’entreprise.

Gouvernance d’entreprise : un cadre de surveillance initialement conçu pour s’assurer que la direction de l’entreprise a agi au mieux des intérêts des actionnaires. Ces dernières années, nous avons pu observer une meilleure reconnaissance de la valeur dans la prise en compte de toutes les parties prenantes.

Responsabilité d’entreprise : la responsabilité d’une entreprise à exercer son activité de façon à avoir un impact positif, ou du moins pas d’impact négatif sur l’environnement ou la société. Par exemple, Schroders s’est engagé à utiliser 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2025 et offre un congé volontaire rémunéré de 15 heures à ses employés chaque année.

Corruption : activités malhonnêtes et parfois illicites, y compris la corruption et la fraude pouvant avoir un impact dévastateur sur une entreprise et ses parties prenantes.

Décarbonation : le processus de réduction des émissions de carbone d’une entreprise, d’un secteur ou d’un pays. La décarbonation est une composante essentielle de la transition mondiale vers une économie à faibles émissions de carbone.

Dialogue : communication avec les bénéficiaires pour en savoir plus sur leurs pratiques de durabilité et sur leur préparation à l’évolution du monde.

Diversité et inclusion : la diversité fait référence aux différences entre les êtres humains en termes de sexe, d’âge, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de religion, de croyance ou d’autres caractéristiques. L’inclusion consiste à adopter et à promouvoir la diversité, à s’attaquer aux inégalités et à s’assurer que les gens se sentent valorisés et respectés indépendamment de leur origine ou de leurs croyances.

Désinvestissement : la vente d’un investissement. Le désinvestissement peut se produire lorsque l’entreprise dans laquelle nous investissons ne répond pas, et ce de manière répétée, aux attentes des investisseurs, souvent après avoir tenté de dialoguer avec l’entreprise. Le désinvestissement peut également être utilisé pour atteindre des objectifs sociaux ou politiques. Par exemple, les investisseurs ont désinvesti des actifs sud-africains pendant l’ère de l’apartheid pour protester contre le régime.

Engagement : l’engagement est plus qu’une simple rencontre avec les dirigeants de l’entreprise, c’est l’occasion d’obtenir des informations sur l’approche d’une entreprise en matière de durabilité. Il nous donne également l’occasion de partager nos attentes sur le comportement de l’entreprise et d’influencer les interactions de l’entreprise avec ses parties prenantes, en veillant à ce que les entreprises dans lesquelles nous investissons traitent de manière responsable leurs employés, leurs clients et leurs communautés.

Facteurs environnementaux : il s’agit du « E » du terme « ESG » (environnement, social et de gouvernance) et concerne les questions liées à la pollution, au changement climatique, à l’utilisation de l’énergie, à l’utilisation des ressources naturelles, à la gestion des déchets, à la biodiversité et à d’autres défis et opportunités environnementaux.

Investissement éthique : également appelé « investissement axé sur les valeurs ».

ESG : environnemental, social et de gouvernance.

Intégration des critères ESG : une approche d’investissement qui intègre les considérations ESG dans la décision d’investissement aux côtés de l’analyse financière traditionnelle. L’intégration ESG consiste à comprendre les facteurs ESG les plus importants auxquels un investissement est exposé et à s’assurer que le risque associé est rémunéré.

Notations des fonds ESG : une notation, le plus souvent fournie par des fournisseurs commerciaux tiers tels que MSCI et Morningstar, qui examine les positions sous-jacentes d’un fonds et évalue son risque ESG global sur la base d’indicateurs spécifiques. Le choix des indicateurs et la notation qui en résulte varient d’un fournisseur à l’autre.

Indices ESG : les indices suivent traditionnellement la performance d’un panier d’obligations ou d’actions, comme le FTSE 100. Un nombre croissant d’indices suivent les investissements en filtrant certains secteurs ou, plus récemment, en évaluant les entreprises éligibles sur la base de mesures ESG. Par exemple, les indices FTSE4Good excluent les entreprises qui ne répondent pas à des critères ESG spécifiques.

Green Deal de l’UE : un cadre politique et un ensemble de mesures visant à rendre l’Europe neutre sur le plan climatique d’ici 2050, à stimuler l’économie par le biais de technologies vertes, à créer une industrie et des transports durables et à réduire la pollution.

Combustibles fossiles : une source d’énergie naturelle et non renouvelable, comme le charbon, le pétrole et le gaz. Ces combustibles ont naturellement une teneur élevée en carbone et les gaz provenant de la combustion de ces combustibles (comme le dioxyde de carbone) sont largement considérés comme la principale cause du changement climatique.

Écart de rémunération entre les femmes et les hommes : une mesure d’égalité hommes-femmes qui montre la différence de salaire moyen ou médian entre les hommes et les femmes.

Facteurs liés à la gouvernance : voir « Gouvernance d’entreprise ». Il s’agit du « G » de « ESG » et il consiste à évaluer le bon fonctionnement d’une entreprise. Les facteurs de gouvernance incluent la rémunération, la structure du conseil d’administration et la stratégie d’entreprise.

Obligation verte : obligation dans laquelle le produit est spécifiquement utilisé par l’entreprise émettrice ou le gouvernement émetteur pour financer des projets nouveaux et existants avec des avantages environnementaux tels que les énergies renouvelables et les projets d’efficacité énergétique.

Gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, oxyde nitreux et gaz fluorés. Ces gaz captent la chaleur à proximité de la surface de la Terre et sont une des principales causes du changement climatique.

Greenwashing : communiquer faussement les caractéristiques environnementales d’un produit, d’un service ou d’une organisation afin de faire passer une entreprise pour plus respectueuse de l’environnement qu’elle ne l’est réellement.

Droits humains : les droits fondamentaux qui appartiennent à tous les êtres humains. Ils comprennent le droit à la vie, à la liberté, de ne pas être soumis à l’esclavage ni à la torture, ainsi que le droit à la liberté d’opinion et d’expression. La Déclaration des Nations Unies sur les droits de l’homme est largement reconnue comme une référence de ces normes de base.

Investissement d’impact : investissements réalisés principalement dans le but d’obtenir des avantages spécifiques pour la société et l’environnement tout en générant un rendement financier. Les investissements d’impact créent un lien direct entre l’investissement en portefeuille et les activités socialement bénéfiques. Ce type d’investissement repose en grande partie sur des actifs non cotés. À ne pas confondre avec la mesure d’impact (voir ci-dessous).

Mesure d’impact : la mesure de l’impact positif et négatif des activités des entreprises sur le monde. Schroders a développé SustainEx à cette fin (voir définition de SustainEx).

Reporting intégré : des rapports d’entreprise qui expriment la relation entre la stratégie, la gouvernance et le rendement d’une entreprise, et en quoi cela crée de la valeur pour un éventail de parties prenantes. Le cadre établi par l’International Integrated Reporting Council est largement reconnu comme la norme fondamentale dans ce domaine.

Économie à faibles émissions de carbone : une économie qui rejette un minimum de carbone dans l’atmosphère. Il s’agit généralement d’utiliser des sources d’énergie à faibles émissions de carbone plutôt que des combustibles fossiles.

Microfinance : les services financiers sont généralement offerts à ceux traditionnellement exclus du secteur bancaire formel, tels que les entrepreneurs, les propriétaires de petites entreprises, les chômeurs ou les groupes à faible revenu, ou les particuliers.

Esclavage moderne : bien qu’il n’existe pas de définition standard, on peut généralement considérer l’esclavage moderne comme l’exploitation de personnes qui sont contraintes de réaliser une activité par quelqu’un qui les contrôle. Il peut revêtir de multiples formes, notamment le travail forcé ou asservi, la traite des êtres humains ou le travail des enfants.

Zéro émission nette : voir « neutralité carbone ». Contrairement à la « neutralité carbone », les entreprises ou les pays qui se décrivent comme étant « zéro émission nette » n’ont généralement pas fait l’objet d’une validation ou d’une certification par un tiers. L’utilisation de « neutralité carbone » et « zéro émission nette » peut varier d’une région à l’autre. À ne pas confondre avec « zéro carbone ».

Overboarding : lorsqu’un membre du conseil d’administration assume trop de rôles au conseil d’administration, entrave sa capacité à répartir son temps de manière appropriée et à s’acquitter efficacement de ses responsabilités auprès de chaque conseil d’administration.

Accord de Paris : un engagement global, convenu lors de la COP 21 à Paris en 2015, de limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Voir aussi « 2 degrés ».

Risques physiques liés au changement climatique : les risques induits par des événements climatiques sur les actifs physiques d’une entreprise tels que ses fournitures et équipements, sa chaîne d’approvisionnement, ses activités, ses marchés et ses us et coutumes. Le cadre de risques physiques de Schroders calcule ce que les entreprises devraient payer pour assurer leurs actifs physiques contre les risques causés par la hausse des températures mondiales et les perturbations liées aux conditions météorologiques.

Vote par procuration : lorsqu’un actionnaire délègue son vote à une autre personne qui vote en son nom lors des assemblées des sociétés. Cela permet à l’actionnaire d’exercer son droit de vote sans être physiquement présent. La plupart des investisseurs institutionnels votent par procuration en ligne, par téléphone ou par courriel, souvent avec l’aide d’un tiers pour traiter les instructions de vote.

Énergie renouvelable : énergie recueillie à partir de ressources naturellement reconstituées comme la lumière solaire, le vent, l’eau et la géothermie.

Investissement responsable : une approche d’investissement qui tient compte des risques et opportunités ESG dans le cadre du processus d’investissement et utilise l’engagement et le vote afin de générer des rendements financiers durables à long terme. Voir aussi l’investissement durable.

Objectifs scientifiques : des objectifs de réduction des émissions de carbone conformes à ce que disent les dernières données de la science climatique sont nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique bien inférieur à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

Émissions de scope 1 : émissions directes provenant de sources détenues ou contrôlées par l’émetteur, telles que les émissions des véhicules de société.

Émissions de scope 2 : les émissions indirectes provenant de sources détenues ou contrôlées par l’émetteur, telles que les émissions générées par l’électricité utilisée dans le bureau d’une entreprise.

Émissions de scope 3 : les émissions indirectes provenant de sources non détenues ou contrôlées par l’émetteur, mais qui ont un impact indirect sur la chaîne d’approvisionnement de l’émetteur, telles que les émissions des employés d’une entreprise qui se rendent au travail.

Filtrage : une approche d’investissement qui filtre les entreprises sur la base de critères prédéfinis avant investissement. Le filtrage négatif exclut délibérément certaines entreprises en raison de leur implication dans des activités ou des secteurs indésirables. Le filtrage positif inclut délibérément les entreprises en tête de leurs groupes de référence en termes de pratiques et de performance en matière de durabilité. Le filtrage positif est également connu sous le nom d’« investissement best-in-class ».

Activisme actionnarial : une forme d’engagement dans lequel les investisseurs utilisent leurs droits d’actionnaire pour promouvoir le changement au sein d’une entreprise, généralement à un niveau transformationnel.

Résolution des actionnaires : une proposition présentée par un actionnaire pour examen lors de l’assemblée générale d’une société, demandant à la société de prendre une mesure particulière.

Blocage des actions : lorsque des restrictions sont imposées à la négociation d’actions qui doivent être votées avant une assemblée générale annuelle.

Valeurs controversées : investissements associés à des activités considérées comme « non éthiques » ou « immorales » en fonction des valeurs ou croyances personnelles d’un investisseur. Ces activités peuvent comprendre le tabac, l’alcool, les jeux de hasard et les divertissements pour adultes.

Obligations sociales : une obligation dans laquelle le produit est spécifiquement utilisé par la société émettrice ou le gouvernement émetteur pour financer des projets neufs et existants avec des avantages sociaux tels que la santé et le logement abordables.

Facteurs sociaux : c’est le « S » de « ESG ». Les questions sociales sont liées à la façon dont une entreprise interagit avec les communautés dans lesquelles elle opère, ses fournisseurs, ses employés, ses clients, les membres de ses communautés, ses gouvernements et ses régulateurs. Il s’agit, par exemple, des normes du travail, de la santé et de la sécurité, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement ainsi que de la nutrition et de l’obésité.

Partie prenante : un groupe, une entité ou une personne impactés par l’activité d’une société ou d’un pays. Historiquement, les actionnaires sont les parties prenantes prioritaires. Toutefois, plus récemment, les entreprises et les investisseurs prennent conscience de l’importance de leurs relations avec les employés, les fournisseurs, les clients, l’environnement, les communautés, ainsi que les gouvernements et les régulateurs avec lesquels ils traitent.

Responsabilité actionnariale : influencer activement l’allocation, la gestion et la surveillance responsables du capital d’un investisseur de manière à créer de la valeur durable à long terme. Voir aussi « Actionnariat actif ».

Code de responsabilité actionnariale : un ensemble de normes qui permettent de définir les attentes en matière de responsabilité actionnariale et les meilleures pratiques pour les gestionnaires d’actifs et les détenteurs d’actifs. Ces codes sont établis pays par pays.

Actifs échoués : actifs qui existent déjà, mais qui risquent d’être « échoués » ou d’être incapables de générer une performance à plus long terme. Les énergies fossiles sont les actifs échoués les plus connus.

Durabilité : la capacité à s’adapter à l’évolution des pressions et des responsabilités afin de survivre et de créer de la valeur à long terme. Cette capacité est étroitement liée à une entreprise ou un pays qui entretient de solides relations avec ses parties prenantes.

Facteurs de durabilité : tout facteur pouvant affecter la valeur d’un investissement à long terme. Cela inclut les facteurs ESG.

Risque de durabilité : un changement ou événement de tout facteur pouvant avoir un impact négatif sur la valeur à long terme d’un investissement. Cela inclut les facteurs ESG.

Sustainability Accounting Standards Board (SASB) : une organisation à but non lucratif a commencé en 2011 à établir des normes de durabilité utilisées dans le monde entier. Le SASB est connu pour sa cartographie de matérialité.

Investissement durable : bien que l’investissement durable comprenne l’intégration des critères ESG, il va plus loin en se concentrant sur les entreprises les plus durables, à la tête de leur secteur en matière de pratiques ESG. Tant l’intégration ESG que les approches d’investissement durable impliquent de s’engager auprès de la direction des entreprises afin de s’assurer que celles-ci sont gérées de la meilleure manière possible.

SustainEx : outil interne de mesure d’impact de Schroders. SustainEx quantifie les impacts positifs et négatifs des entreprises sur l’environnement et la société. Il aide les analystes, les gérants de fonds et les clients de Schroders à mesurer et à gérer plus efficacement les impacts et les risques sociaux et environnementaux.

Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) : une norme volontaire pour la publication d’informations axées sur le climat visant à créer un reporting cohérent et comparable des risques liés au climat. Le TCFD est largement utilisé par les entreprises, les banques et les investisseurs.

Investissement thématique : investir dans des sociétés alignées sur un thème d’investissement particulier comme les énergies renouvelables, la gestion des déchets et de l’eau, l’éducation ou l’innovation en matière de santé.

Risque de transition : les risques financiers susceptibles de survenir en cas d’évolution importante de la politique, de la législation, de la technologie et du marché, à l’heure où nous opérons une transition vers une économie mondiale émettant moins de carbone et un avenir à l’épreuve du changement climatique. 

Comptabilité de « triple résultat » : une approche comptable qui prend en compte les impacts sociaux (humains) et environnementaux (planète) d’une entreprise en plus de son résultat (bénéfices) pour comprendre le coût total de l’activité.

Pacte mondial des Nations unies : un pacte volontaire des Nations unies visant à promouvoir l’entreprise responsable à travers ses dix principes universellement reconnus et à encourager à l’action pour faire progresser les objectifs sociétaux plus larges, comme les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Principes pour l’investissement responsable des Nations unies (PRI) : un ensemble de six principes selon lesquels les détenteurs d’actifs et les sociétés de gestion d’actifs s’engagent volontairement à intégrer les questions ESG dans leurs processus d’investissement, à l’actionnariat et au reporting actifs, et à promouvoir l’investissement responsable dans l’ensemble du secteur.

Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies : un ensemble de 17 objectifs reflétant les plus grands défis auxquels sont confrontés les sociétés, les environnements et les économies mondiales aujourd’hui. Les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies décrivent les ODD comme étant une « marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous ».

Vote : les investisseurs en actions publics ont généralement le droit de voter sur les résolutions des entreprises et des actionnaires lors des assemblées générales annuelles et extraordinaires (AGA et AGE) sur des questions telles que l’élection d’administrateurs, l’autorisation de rémunération ou la demande de fixation d’objectifs d’émissions par l’entreprise.

Vote contre la direction : les actionnaires peuvent voter « pour » ou « contre » des propositions. Les actionnaires dont les votes ne correspondent pas au résultat souhaité par la direction seraient considérés comme votant contre la direction.

Zéro carbone : une entreprise dont les émissions zéro ne sont pas réalisées par compensation carbone, mais simplement parce qu’elle ne génère pas d’émissions de carbone. À ne pas confondre avec zéro émission nette.