Dans cet espace, la rédaction d’ID n’exerce pas de droit de regard sur les informations disponibles et ne saurait voir sa responsabilité engagée.
©Pexels/Pixabay
Info Partenaire

Des régulateurs un peu perdus quand les initiatives s'accélèrent sur le terrain

L’actualité en matière de développement durable est foisonnante en cet automne 2023. Changement climatique, biodiversité, inégalités, intelligence artificielle...

Sur le terrain, les initiatives et actions se multiplient aussi bien du côté des citoyens, des ONG, des entreprises que des investisseurs. Les différentes rubriques de ces chroniques reflètent les débats du moment : quel est l’impact de l’intelligence artificielle pour les acteurs de la finance durable ? Quid de la nouvelle initiative Nature 100+ que nous rejoignons en tant que membre fondateur ? Quelle attitude adoptent les entreprises familiales face aux défis du climat ? Se dirige-t-on vers un monde sans travail ?

Dans le même temps, les régulateurs tâtonnent, en Europe comme hors d’Europe. La Commission européenne vient d’annoncer vouloir remettre à plat significativement la régulation SFDR, ce qui pourrait avoir aussi des répercussions significatives sur l’ensemble de l’édifice de la finance durable (Taxonomie, PAI, etc.). De l’autre côté de l’Atlantique, la SEC (Securities and Exchange Commission), l'organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers, est prise en étau dans le conflit politique et idéologique qui oppose les Républicains et les Démocrates sur l’ESG. Finalement, la voie du pragmatisme et du succès pourrait venir de pays comme le Royaume-Uni et la Suisse qui avancent en essayant de retenir ce qui marche bien des deux côtés de l’Atlantique et au niveau global (ISSB).

Parmi les grands temps forts de l’automne, la prochaine COP débutera fin novembre aux Émirats Arabes Unis. Dans ce cadre, je vous invite à la relecture de mes propos (malheureusement) pessimistes dans ces colonnes avant et après la dernière COP en Égypte fin 2022. J’y évoquais notamment les interférences sur place des politiques et des lobbys pro-énergies fossiles. Pour celle qui se déroulera à Dubaï sous la présidence du Sultan Al-Jaber, ministre de l’Énergie des Émirats Arabes Unis mais également patron de la compagnie pétrolière nationale d'Abu Dhabi, on utilisera l’image d’une conférence mondiale de santé publique consacrée à la lutte contre le tabagisme et qui serait accueillie au siège social d’un cigarettier et animée par son Président.

Pour poursuivre, cliquez ici

Bonne lecture !