Chez Candriam, nous considérons la biodiversité comme un risque majeur, comme indiqué dans notre papier La biodiversité : la nouvelle frontière de l’investissement, dans lequel nous examinons comment l'épuisement de la nature affecte directement émetteurs et investisseurs.
Entre 2023 et 2025, l'huile de palme est devenue le point central de notre campagne d'engagement en faveur de la biodiversité. En raison de ses impacts environnementaux et sociaux considérables, l'huile de palme représente à la fois un risque pour la biodiversité et un défi systémique pour la chaîne d'approvisionnement. Appréciée pour son rendement élevé et son faible coût de production, elle est l'huile végétale la plus utilisée dans le monde : environ 40 % de l'utilisation mondiale d'huile végétale est de l’huile de palme que l’on retrouve dans une vaste gamme de produits alimentaires et ménagers.
Cependant, sa culture contribue fortement à la déforestation, à la dégradation des écosystèmes et à la perte de biodiversité, en particulier en Asie du Sud-Est et dans certaines régions d'Amérique latine. La chaîne de valeur de l'huile de palme est notoirement opaque et complexe, ce qui fait de la traçabilité un défi permanent. Le règlement de l'Union européenne relatif à la déforestation (EUDR), qui impose aux importations d'huile de palme des obligations strictes de diligence raisonnable afin de réduire la déforestation et de respecter les normes environnementales et sociales, a mis davantage en lumière ces préoccupations. Et bien que l'application de la directive ait été reportée de décembre 2024 à décembre 2025, elle a déjà commencé à influencer le comportement des entreprises et les attentes des investisseurs.
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Contenu rédigé par Candriam.
