En fonction des départements, ces différences entre un logement classé D et une passoire énergétique peut atteindre 20 %, "avec des pics de plus de 25 %".
©StockSnap/Pixabay
Environnement

Logement: une hausse constatée des ventes de passoires énergétiques depuis début 2025

Les ventes de logements dits "passoires énergétiques" ont augmenté depuis le début de l'année, selon une étude de l'observatoire SeLoger publiée jeudi.

Au 1er juillet 2021, la part des passoires énergétiques en vente en France était de 10 % contre 15 % au 1er janvier 2025, selon ce rapport.

Depuis le début de l'année, la loi Climat et résilience bloque la location des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les propriétaires n'ont d'autres choix que de faire des travaux souvent coûteux.

"Le DPE est aujourd'hui un critère quasiment aussi structurant que la localisation ou la surface". Il redéfinit profondément les "équilibre du marché", détaille Baptiste Caron, directeur général de SeLoger.

L'autre aspect marquant de cette étude est la décote qui touche les logements classés F ou G. Ces derniers se vendent 15 % moins cher que des logements classés D.

Sont considérés comme des passoires énergétiques les logements classés F et G au DPE.

"Cette décote sur les prix de vente affichés s'accompagne d'une marge de négociation accrue", explique l'enquête.

A Paris, au 1er janvier 2025, les logements classés G se louaient 1,3 euro de moins par mètre carré qu'un logement classé D.

Depuis 2018, le gouvernement recense les diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés et qui donnent une note de A, pour les logements les plus performants, à G, pour les plus énergivores.

Avec AFP.